. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 24 MÃMOIRES DE LA SOCIETE DE BIOLOGIE. Fis. 6. mée par l'empoisonnement chloroformique (ligne4), provoque la réaction tout aussi énergique qu'avant l'anesthésie et avec le même retard. Ceci montre déjà que, dans l'exagération du retard des réflexes et dans l'atté- nuation des secousses qui accompa- gnent l'anesthésie, la part du muscle est absolument négligeable. Il n'en est pas tout à fait de même pour le nerf moteur ; celui-ci trans- met avec moins de rapidité ou pro- voque moins rapidement le
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 24 MÃMOIRES DE LA SOCIETE DE BIOLOGIE. Fis. 6. mée par l'empoisonnement chloroformique (ligne4), provoque la réaction tout aussi énergique qu'avant l'anesthésie et avec le même retard. Ceci montre déjà que, dans l'exagération du retard des réflexes et dans l'atté- nuation des secousses qui accompa- gnent l'anesthésie, la part du muscle est absolument négligeable. Il n'en est pas tout à fait de même pour le nerf moteur ; celui-ci trans- met avec moins de rapidité ou pro- voque moins rapidement les plaques motrices à l'action ; c'est ce que montre la courbe n° 6, qui, comparée à la courbe n° 5, qu'on avait recueillie avant l'anesthésie, indique un léger retard supplémentaire. Mais cette modification, tout en présentant un certain intérêt, puis- qu'elle montre la localisation d'action du chloroforme dans les organes nerveux, n'est pas telle qu'on doive attribuer à l'atteinte subie par les nerfs moteurs la grande augmen- tation du retard des réflexes qui précède leur disparition graduelle. 2° Démonstration de Vaction centrale, médullaire, du chloroforme. â Sur un autre animal, un rat d'égout, dont la moelle était sectionnée à la région dorsale supérieure, l'excitation du bout central de l'une des racines postérieures lombaires droites provoquait, avant la chloroformi- saLion, des secousses dans le gastro-cnémien gauche avec un très faible retard (5/500''de seconde seulement), (fig. 7, série I, retard E M). Pendant une chloroformisation régu- lière, les réflexes croisés n'étant pas en- core abolis, les mêmes excitations pro- duisirent des réactions beaucoup plus tardives, 9/500^ de seconde, au lieu de 6. Cette exagération est évidente dans la seconde série de la même figure (retard EM'). Or, nous savons, par des expériences ant
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