. Bulletin de la Société botanique de Genève . par une forte couche de cutine sur toutson pourtour externe. Il me semble que nous avons ici une sorte decompensation. En effet, là où la sclériflcation est intense, la couche decutine est mince ; là, au contraire, où lamembrane nest pas sclérifîée, la cuti-nisation saccentue. CyCAS CIRCINALIS L. La structure du stomate de Cyeaschcinalis rappelle beaucoup, au premierabord, celle du Cycas revoluta. Le stomate est également situé aufond dune large antichambre; cettedernière est aussi limitée de chaquecôté par une scléro-stéréocyte à mem-brane cepend
. Bulletin de la Société botanique de Genève . par une forte couche de cutine sur toutson pourtour externe. Il me semble que nous avons ici une sorte decompensation. En effet, là où la sclériflcation est intense, la couche decutine est mince ; là, au contraire, où lamembrane nest pas sclérifîée, la cuti-nisation saccentue. CyCAS CIRCINALIS L. La structure du stomate de Cyeaschcinalis rappelle beaucoup, au premierabord, celle du Cycas revoluta. Le stomate est également situé aufond dune large antichambre; cettedernière est aussi limitée de chaquecôté par une scléro-stéréocyte à mem-brane cependant moins fortement sclé-riflée. Ces scléro-stéréocytes communi-quent avec les cellules voisines et demême nature au moyen de nombreusesponctuations simples (fig. 33). La cellule annexe rappelle, par sagrandeur et sa forme, celle du Cycasrevoluta, cest certainement un vasteréservoir deau ; elle présente sur sa péricline externe un angle renlranbien marqué, qui était déjà indiqué chez Cycas revoluht ; cependant. Fig. 33. — Cycas circinalis. Sec-tion transversale équatoriate. 288 BULLETIN DE LA SOCIETE BOTANIQUE DE GENEVE (U) cette invagination est ici tellement visible quelle pourrait fort bienremplir un rôle dans le mécanisme de louverture et de la fermeturede lappareil stomatique. Chez Cycas circinalis (voir figure ci-dessous), nous retrouvons ladouble communication que je viens de décrire pour le genre précédent,dune part, entre la cellule annexe et la cellule de bordure, dautrepart, entre cette dernière et des cellules sous-jacentes épaissies, dontlorigine mésopliyllienne ne fait ici aucun doute ; la cutinisationprésente les mêmes caractères que dans Cycas revoluta ; la chambresous-stomatique, entourée de cellules à membranes épaissies, est iciplus réduite. Cycas normanbyana F. v. Mûll. Ici, lantichambre est le plus souvent complètement fermée par le faitque les prolongements des deux cellules supérieures se rejoignent
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