Oeuvres illustrées de George Sand . me semblait quil y aurait eu de la liichelé àlinculper. Je persistais à croire quun des chasseurs de lalaitue avait tiré sur Edmée par mégarde, et quun senti-ment de crainte et de honte lempêchait davouer sonmalheur. Marcasse eut le courage daller voir tous ceuxqui avaient pris part à cette chasse, et de les suppher,avec toute léloquence dont le ciel lavait doué, de ne pascraindre le dun meurtre involontaire, et de nepas laisser charger un mnocent à leur place. Toutes cesdémarches furent sans résultat, et les réponses daucundes chasseurs ne purent


Oeuvres illustrées de George Sand . me semblait quil y aurait eu de la liichelé àlinculper. Je persistais à croire quun des chasseurs de lalaitue avait tiré sur Edmée par mégarde, et quun senti-ment de crainte et de honte lempêchait davouer sonmalheur. Marcasse eut le courage daller voir tous ceuxqui avaient pris part à cette chasse, et de les suppher,avec toute léloquence dont le ciel lavait doué, de ne pascraindre le dun meurtre involontaire, et de nepas laisser charger un mnocent à leur place. Toutes cesdémarches furent sans résultat, et les réponses daucundes chasseurs ne purent laisser à mon pauvre ami lespé-rance de trouver là une révélation du mystère qui nousenveloppait. Je fus transféré à Bourges, dans lancien château desducs de Berry, qui sert désormais de prison. Ce fut unegrande douleur pour moi dêtre sépare de mon fidèle ser-gent. On lui eût permis de me suivre; mais il craignaitdêtre arrêté bientôt à la suggestion de mes ennemis (car MAUPRAT. 81 -*^*Skii|#«^^». Il ne me manquait plus qne de revoir ces lieux maudits. (Page 7S.) il persistait à me croire poursuivi par des haines cachées),et (le se trouver par là hors détat de me servir. 11 voulaitdonc ne pas perdre un instant pour continuer ses recher-ches tant quon ne Xappréhenflerait pas ait corps. Deux jours après mon installai ion à Bouro;es, Marcasseproduisit un acte dressé à sa réquisition par deux notairesde La Châtre, par lequel, daprès les dépositions de dixtémoins, on constatait quun frère mendiant avait rôdé,tous les jours antérieurs à celui de lassassinat, dans laVarennc, paru sur divers points à des distances très-rapprochées, et notamment couché à Notre-Dame de Pou-li2;ny la veille de lévénement. Marcasse prétendait que cemoine était Jean de Mauprat; deux femmes déposèrentquelles avaient cru le reconnaître, soit , soit Kour Gaucher de Mauprat, qui lui ressemblait beaucoup,lais ce Gaucher était mort noy


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