. Annales de la science agronomique franaise et trangre. Agriculture; Art -- France; Agriculture experiment stations -- France. 596 ANNALES DE LA SCIENCE AGRONOMIQUE l'autre. Ces boursouflures sont la conséquence d'une déformation des couches cambiales et corticales qui, fouillées au moment de la végétation, provoquent une perturbation dans la formation du tissu ligneux. Les bris de vent et de neige achèvent souvent d'endommager les arbres. Comme le Tremble est dans bien des cas un végétal encombrant et nuisible dans certains peuplerïients ou chantiers de reboisement, ses ennemis naturels ne s
. Annales de la science agronomique franaise et trangre. Agriculture; Art -- France; Agriculture experiment stations -- France. 596 ANNALES DE LA SCIENCE AGRONOMIQUE l'autre. Ces boursouflures sont la conséquence d'une déformation des couches cambiales et corticales qui, fouillées au moment de la végétation, provoquent une perturbation dans la formation du tissu ligneux. Les bris de vent et de neige achèvent souvent d'endommager les arbres. Comme le Tremble est dans bien des cas un végétal encombrant et nuisible dans certains peuplerïients ou chantiers de reboisement, ses ennemis naturels ne sont pas à redouter. Par contre, dans les pépinières de Peupliers, nous avons constaté que ce Longicorne est plus répandu et encore plus nuisible que la Saperde chagrinée. 11 y a Heu d'appliquer aux jeunes Peupliers les procédés de préservation que nous avons décrits plus haut et de faire la chasse aux Insectes parfaits au moment opportun. ^gosoma scabricorne Scop. Coléopt., (xrambijridœ Longueur : 35 à 50 millimètres. Ce Longicorne peu répandu, qui, au point de vue forestier, n'offre qu'un intérêt très secondaire, est caractérisé par la teinte brun rougeàtrc uniforme de son corps et surtout i)ar les trois à quatre côtes longitudinales plus ou moins sail- lantes des élytres. Le mâle a les antennes presque aussi longues que le corps et den- tées du côté interne (fig. 296). Chez la femelle ces organes sont lisses, sensiblement plus courts que ceux du mâle. Le corselet, plus large que long, est étranglé antérieure- ment, en arrière il est muni de chaque côté d'une épine. La biologie de ce Xylophage de gros ca- Ubre n'est presque pas connue; il est à pré- Sïy/jVuntio"'- '""'?'?''''? sumer que l'évolution rappelle beaucoup celle de VErgates faber L. que nous avons décrite dans le chapitre des « Pins ». La fig. 297 donne une. 'Fig. ?.<)6. — jEf/nsoriia scahricorne. Please note that these images are extracted from
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