. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. LES TUBES DE MALPIGHI DES LARVES DES LÉPIDOPTÈRES 243 laire (me), formée par un grand nombre de faisceaux super- posés et concentriques. La couche s'amincit cependant au- dessous des sillons, où elle se réduit à environ la moitié de son épaisseur primitive. Dans cette région, les fibres annulaires se tassent, s'amincissent et les plus externes vont se perdre à la base des gros cordons longitudinaux. Une mince membrane basilaire (7;) vient s'appliquer contre la face interne de la musculature annulaire et supporte, en même temps, l'épi- théliu
. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. LES TUBES DE MALPIGHI DES LARVES DES LÉPIDOPTÈRES 243 laire (me), formée par un grand nombre de faisceaux super- posés et concentriques. La couche s'amincit cependant au- dessous des sillons, où elle se réduit à environ la moitié de son épaisseur primitive. Dans cette région, les fibres annulaires se tassent, s'amincissent et les plus externes vont se perdre à la base des gros cordons longitudinaux. Une mince membrane basilaire (7;) vient s'appliquer contre la face interne de la musculature annulaire et supporte, en même temps, l'épi- thélium intestinal. De distance en distance, on trouve, entre la basale et les. Fig, ti — Coupe vei'ticale, perpendiculaire à l'axe, de la partie médiane de l'intestin moyen d'Acherontia atropos, pour montrer la disposition des cordons longitudinaux dorsaux ml, placés dans le sillon antéro-postérieur. 11 existe quatre sillons sem- blables. — mp, mince membrane péritonéale externe, avec trachées tr; me, épaisse musculature circulaire, qui s'amincit dorsaleraent; m, membrane basilaire {propria], supportant l'épitliélium; a, minces fibrilles longitudinales. muscles annulaires, quelques fibrilles longitudinales (a, lig. 23), qui disparaissent peu à peu vers la région postérieure de Tin- testin moyen. A la fin de la période larvaire, au début de la nymphose, on rencontre des modifications profondes dans la structure de l'épithélium intestinal (Voy. pi. XII, fig. 6). Les cellules (Ep) qui le composent s'allongent, deviennent irrégulières et leur paroi interne s'arrondit tout en conservant sa bordure en brosse. Le protoplasme devient vacuolaire, ainsi que le repré- sente la figure 6, planche XII, concernant une larve de vacuoles (v) sont surtout abondantes vers le milieu de la cellule, au voisinage du noyau. Aux deux extrémités de chaque élément, le protoplasme prend une teinte sombre et une structure granu- leuse. Pourtant, les fibril
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