Messéniennes, et Chants populaires . « Un aibre sur la France étendait son ombrage :(^ Nous lentourons encor de nos bras impuissans ;« Le fer du despotisme a touché son feuillage 1 180 LA SIBYLLE. a Dont les rameaux souvraient charges de fruits naissans. « Si par sa eluite un jour le tronc qui les supporte(( Doit (le lEurope entière ébranler les échos, (( Le fer, sous son écorce morte^(c De sa sève de feu tarira-t-il les flots? c( Ou de sa dépouille flétrie « Quelque rameau ressuscité(( Reprendra-t-il racine au sein de la patrie, (c Au souffle de la liberté ? (( Réponds-moi, réponds-moi î furi


Messéniennes, et Chants populaires . « Un aibre sur la France étendait son ombrage :(^ Nous lentourons encor de nos bras impuissans ;« Le fer du despotisme a touché son feuillage 1 180 LA SIBYLLE. a Dont les rameaux souvraient charges de fruits naissans. « Si par sa eluite un jour le tronc qui les supporte(( Doit (le lEurope entière ébranler les échos, (( Le fer, sous son écorce morte^(c De sa sève de feu tarira-t-il les flots? c( Ou de sa dépouille flétrie « Quelque rameau ressuscité(( Reprendra-t-il racine au sein de la patrie, (c Au souffle de la liberté ? (( Réponds-moi, réponds-moi î furieuse, écumante,c( TiC front pâle, et les yeux troublés dun saint effroi,« Pleine du dieu qui te tourmente,(C Viens, viens, Sibylle, et réponds-moi !... » Jécoutais : folle attente! espérance inutile ! LA SIHYfJ-K 181 l/oniclc (TApollon ne i<|)oihI (\ui\ Virgile ;Kt CCS noms nicconinis (|ircn \\\ je rc|)(t;M ,Os noms jadis si beaux : patrie et lihertt*,Nont pas même aujourdhui dieho elie/ la Sil)\ Ile. i


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