. Les mots historiques du pays de France . comment je my suispris. Linfluence française était à lapogée; onappelait le maréchal de Luxembourg le tapis-sier de Notre-Dame, tant il y avait envoyéde drapeaux ennemis, et, en 1700, le roi pou-vait dire à son petit-fils Philippe dAnjou, quiallait régner en Espagne : Il ny a plus dePyrénées! Mais la fin du règne fut attristéepar des défaites. Recevant Villeroi qui venaitde perdre la bataille de Ramillies, Louis XIVlui disait : On nest plus heureux à notreâge! Enfin Villars fut vainqueur à Denain etsauva lhonneur. Louis XIV, frappé dans sesplus chères


. Les mots historiques du pays de France . comment je my suispris. Linfluence française était à lapogée; onappelait le maréchal de Luxembourg le tapis-sier de Notre-Dame, tant il y avait envoyéde drapeaux ennemis, et, en 1700, le roi pou-vait dire à son petit-fils Philippe dAnjou, quiallait régner en Espagne : Il ny a plus dePyrénées! Mais la fin du règne fut attristéepar des défaites. Recevant Villeroi qui venaitde perdre la bataille de Ramillies, Louis XIVlui disait : On nest plus heureux à notreâge! Enfin Villars fut vainqueur à Denain etsauva lhonneur. Louis XIV, frappé dans sesplus chères affections, mourut bientôt après,léguant à ses successeurs les traditions de la plusexquise courtoisie, quils devaient encore exagérerjusquà limprudence. Ainsi, à la bataille de Fontenoy,en 1745, il fallut toute lhabileté du duc de Richelieu etdu maréchal de Saxe pour réparer le « tour de faveur » quenous avions donné à lennemi, en disant, au début delaction : Tirez les premiers, messieurs les Anglais! 48. W^W-_ Tirez /es premiers, Messieurs les Anglais 49 L^nîij ---■• .^J Vil Louis XV était trop jeune pour gouverner lui-même au moment où Louis XIVmourut (1715). Son cousin le duc dOrléans, qui prit la régence du royaume, vécutdans linfamie, aidé par son triste précepteur et conseiller Dubois. Ce dernier finissait souvent par dégoûter le Régent lui-même, qui luidisait : Un peu de droiture, je ten prie! Pen-dant ce temps, le vieux maréchal de Villeroi disaità Louis XV, en lui montrant la foule :Sire, tout ce peuple est à vous !Il nen fallait pas tant pour perdrecomplètement un prince qui avaitsous les yeux les pires exemples, quisubissait tous les entraînements etdevait se débarrasser plus tard despréoccupations de lavenir, en disantnégligemment : Cela durera bienautant que moi. Après moi, ledéluge. Sous un tel règne, cestà larmée quon trouve les plusbeaux traits. Au siège dePrague, le colonel Chevertappelle un gren


Size: 1436px × 1741px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1910, bookpublishertours, bookyear1915