. Les Franciscains et le Canada. --. sappelle Caragouha qui est revêtu etentouré dune triple palissade, haute de 36 pieds,pour se défendre de leurs ennemis^ Cest dans ce village que le Père Joseph Le Caron,premier missionnaire des Hurons, établit sa leur coutume envers les étrangers amis, ilssoffrirent de le loger dans une de leurs les Sauvages errants comme les Montagnais,il fallait nécessairement se résoudre à cette hos-pitalité qui assurait aux missionnaires un logement,fort misérable sans doute, une nourriture fort peuappétissante, il est vrai, mais lune et lautre
. Les Franciscains et le Canada. --. sappelle Caragouha qui est revêtu etentouré dune triple palissade, haute de 36 pieds,pour se défendre de leurs ennemis^ Cest dans ce village que le Père Joseph Le Caron,premier missionnaire des Hurons, établit sa leur coutume envers les étrangers amis, ilssoffrirent de le loger dans une de leurs les Sauvages errants comme les Montagnais,il fallait nécessairement se résoudre à cette hos-pitalité qui assurait aux missionnaires un logement,fort misérable sans doute, une nourriture fort peuappétissante, il est vrai, mais lune et lautre suffi-sants pour leur permettre de demeurer avec eux,apprendre leur langue et, les instruire dans la les peuples sédentaires comme les Hurons,sil était question de fonder une mission permanente, 1. Sur les Hurons, voir une étude très documentée du Père A. E,Jones, S. J. dans The Catholic Encydopedia, vol. vii, au mot Hu-ron, de la page 565 à 583.• 2. Leclercq, Premier établissement de la foy, i, p. A. Magasin. —B. Colombier. —CD. Corps deLOGIS. — E. Cadran. — F. Forge. — G. Ga-lerie. —• H. Logement de Champlain. —I. Porte de lhabitation avec pont-levis. —L. Promenoir de dix pieds de large. —M. Fossé. — N. Plateforme pour lescanons. — P. Cuisine. — O. Jardin deChamplain. — Q. Place allant jusquauFLEUVE. — R. Le fleuve Saint-Laurent. LE FONDATEUR DE LA MISSION HURONNE 81 le missionnaire pouvait se faire une cabane à partdans un de leurs villages ; aussi, depuis le PèreLe Caron jusquaux derniers jours de la missionhuronne, les missionnaires eurent ordinairementleur logement particulier. Le Père Le Caron fit comprendre aux Huronsque pour traiter les affaires importantes qui lame-naient chez eux, il lui fallait un logement plussolitaire que leurs cabanes où vivaient toujoursplusieurs ménages ; il voulait aussi par ce moyenne pas être le témoin habituel de la vie licencieusedes Sauvages. Les Hurons se prêtère
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