. Le Monde moderne. X I I « S I à C L I Les fontaines sont nombreuses et I auges sous peine damende et de la con-iibondamment fournies deau ; elles ont I fiscation du linge. La teinte uniromie des rues nest pasrompue comme ailleurs par des per-siennes vertes dun effet si dé habitants manifestent leurj^oût pourla couleur par de nombreux pots deHeurs posés sur les fenêtres ou accro-chés aux murailles, comme le font lesSuisses des hauts plateaux de lEnfia-dine pendant huit mois de liiniiée cou-verts de neiire. Ce snid des fleurs est teintes dont les paysans italiens sontamateur


. Le Monde moderne. X I I « S I à C L I Les fontaines sont nombreuses et I auges sous peine damende et de la con-iibondamment fournies deau ; elles ont I fiscation du linge. La teinte uniromie des rues nest pasrompue comme ailleurs par des per-siennes vertes dun effet si dé habitants manifestent leurj^oût pourla couleur par de nombreux pots deHeurs posés sur les fenêtres ou accro-chés aux murailles, comme le font lesSuisses des hauts plateaux de lEnfia-dine pendant huit mois de liiniiée cou-verts de neiire. Ce snid des fleurs est teintes dont les paysans italiens sontamateurs. Les chaudronniers martellenl enchantant les vases de cuivre dans lesbelles formes antiques toujours enusaf^e; cest le seul bruit quon entendavec le tic-tac de quelques tisserandsqui travaillent sur des métiers pareilsà ceux des Klrusques; on ne voit pasces pauvres {;ens, il leur est interdit de. ^ I [. 1 r E lî T charmant et on a plaisir à le retrou\oraussi bien à la base des glaciers que dansles pays bai-çnés dans le soleil. Très peu de monde dans les rues. Lacité na que haliitants au plus; lamoitié environ ap[)artient au rlerf,é, auxcouvents el aux élablissemeiits dinslruc-lion; lautre se livre au petit commercelocal ou va, par moments, chercher dutravail dans les grandes villes. Dindustrie il ne peut être question;|>ar-ci par-là on voit des selliers façon-ner sur le |)as de leurs portes ces har-nachements chargés de clous et de clo-chettes en cuivre, de houppettes delaine, ih- lanièi-es de cuir el de crinières jouii- du |)lein air comme les chaudron-niers, les selliers, les cordonniers clles perruquiers, dont les boutiques sonttoujours ouvertes sur rues; pour éviterque les lils se rompent, il leur fauttravailler dans dobscurs réduits du ler-rcmi f rez-de-chaussée), ou dans dessous-sols adossés à la colline, à leffetde conserver nii air lÃ


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