. Les Français peints par eux-mêmes . LA CANTATRICE DE SALON MAURICE DE FLASSAN. avis est la patrie descantatrices de salon;il nya que 1:1 quellesexistent dans touteleur splendeur. — Il\^ ny a que là quunefemme fasse de sonsalnn un tluàlre, etdillc-mème une co-médienne. Les fem-mes du monde, ;i Paris, ont soif de re- jiiisentation et dcnolninle pnlilique. El foulant auxpieds la couronne impériale de Icitr modeste dis;iiilé fé-minine, elles courent toutes blanches, toutes ^sottoutes parées, avec leurs liras nus cl leuis poitrines dé-couverlcs. leurs i;uirlan(lis de (leurs cl leurs ceint
. Les Français peints par eux-mêmes . LA CANTATRICE DE SALON MAURICE DE FLASSAN. avis est la patrie descantatrices de salon;il nya que 1:1 quellesexistent dans touteleur splendeur. — Il\^ ny a que là quunefemme fasse de sonsalnn un tluàlre, etdillc-mème une co-médienne. Les fem-mes du monde, ;i Paris, ont soif de re- jiiisentation et dcnolninle pnlilique. El foulant auxpieds la couronne impériale de Icitr modeste dis;iiilé fé-minine, elles courent toutes blanches, toutes ^sottoutes parées, avec leurs liras nus cl leuis poitrines dé-couverlcs. leurs i;uirlan(lis de (leurs cl leurs ceinturesdor, leurs robes do dculclle ol leurs écliarpes de çraze,se livrer au juiblic dans larone, et lutter, avec cellebêle sauvage, la critique, devant trois mille specta-teurs. Dans ce siécc où tout le monde a une mission, où lepoète esl persécuté, le génie méconnu, la femme incnm-drisc, ces dames ont la mission do chanter. A la fenimequi aime cl à la femme cpii souffre (canonisées par tousnos poêles depuis fort longtemps, et surtout depuis1830), vient
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