Bulletins de l'Acadie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . pratiquant des coupes dans divers sens et en les sou-mettant à lexamen microscopique, nous avons remarquéque toute la corne est de formation épidermique. A lexté-rieur, elle est composée dun petit nombre de cellules poly-gonales aplaties et dun nombre considérable de feuilletsépidermiques , intimement soudés les uns aux autres {b).Sur une coupe longitudinale, ces derniers éléments ontune apparence presque fibreuse, tandis que, sur une coupetransversale, on les voit former des couches centre
Bulletins de l'Acadie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique . pratiquant des coupes dans divers sens et en les sou-mettant à lexamen microscopique, nous avons remarquéque toute la corne est de formation épidermique. A lexté-rieur, elle est composée dun petit nombre de cellules poly-gonales aplaties et dun nombre considérable de feuilletsépidermiques , intimement soudés les uns aux autres {b).Sur une coupe longitudinale, ces derniers éléments ontune apparence presque fibreuse, tandis que, sur une coupetransversale, on les voit former des couches centre de ces groupes concentriques, jai observé uncertain nombre de vaisseaux sanguins remplis encore dunematière brunâtre, qui teint en rouge leau dans laquelleon délaye les tranches. Il y a de plus sur ces coupes deslacunes incomplètement ovoïdes (c). Tout à fait au milieude la corne, le tissu épidermique se présente sous formede cellules plus régulières, hexagonales, denviron 0,03, /;//// ^//// . //, -j/>/!/•/ . \ (/,/>/K/C .a/.X. ( 545 ) ou irrégulières; la plupart sont pourvues dun noyau. Quel-ques-unes sont remplies parties granulations pigmentairesinsolubles dans les acides minéraux dilués. Les produits cornés, considérés comme hypertrophiesdes tissus dermatiques, sont assez communs chez lhommeet les animaux; mais ils atteignent bien rarement un vo-lume aussi considérable que celui que nous avons eu oc-casion dobserver. Dans une communication faite, en 1848, à lAcadé-mie (1), notre savant collègue, M. Gluge, adonné la des-cription dune tumeur de la grandeur dune grosse noix,brunâtre, assez molle, implantée sur la mandibule supé-rieure du bec dun Accentor modularis. Quoique molle,friable et se ramollissant facilement dans leau, elle étaitentièrement composée de cellules épidermiales, pour laplupart pourvues dun ou de plusieurs noyaux insolublesdans lacide acétique. Il est assez probable que si ce pro-duit pathologique avait eu le
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