. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1044 ROLLIER. â COMPTE-REiXDU DE l'eXCURSION DANS l'oLIGOCÃNE couches verticales comme le Kimeridgien et encaissée également dans un ruz. 11 reste à réfuter l'objection que le gisement discordant de la gom- pholithe de Bressaucourt pourrait être dû à une dislocation au pied du Rauracien. J'ai ajouté à l'arrière plan, vers l'ouest, la structure du pied de la montagne où il y a renversement avec faible étire- ment du Malm du flanc N. de la chaîne, comme en beaucoup d'au- tres points. Mais le profil est complet, il n'y a point d
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1044 ROLLIER. â COMPTE-REiXDU DE l'eXCURSION DANS l'oLIGOCÃNE couches verticales comme le Kimeridgien et encaissée également dans un ruz. 11 reste à réfuter l'objection que le gisement discordant de la gom- pholithe de Bressaucourt pourrait être dû à une dislocation au pied du Rauracien. J'ai ajouté à l'arrière plan, vers l'ouest, la structure du pied de la montagne où il y a renversement avec faible étire- ment du Malm du flanc N. de la chaîne, comme en beaucoup d'au- tres points. Mais le profil est complet, il n'y a point de faille, non plus que dans le ruz. Pour expliquer par dislocation le gisement de gompholithe en question, il faudrait admettre trois failles disposées ainsi : i ; deux failles transversales à la chaîue, sur les bords du ruz, et une faille longitudinale très courte, de la largeur du ruz. Cette tectonique pourrait ainsi s'appliquer à chaque ruz de monta- Caliiblincs du ( . Fig. 3. â Coupe prise à l'esl de Hoppe. 1, Calcaires blancs du .Tiirassique supérieui- (Séquanien-Kimeridgienl ; 2, Argiles sidérolilhiques exploitées; 3, Sidérolilhique remanié; G, Gompholillie. gne, alors que tout le monde y voit les seuls effets de l'érosion. Dans notre gisement, le plissement principal est, malgré les appa- rences, ultérieur au dépôt de la gompholithe, dont le lambeau étudié est trop restreint, et trop mal à découvert pour permettre de reconnaître exactement la part qu'il a prise au plissement post- miocène. Il pourrait se redresser au contact du Rauracien ; ce qu'il montre de la façon la plus évidente, c'est l'érosion des étages supé- rieurs du Malm jusqu'au Rauracien avant son dépôt, ce qui per- met de parler d'une anse dans la côte oligocène. La position de la gompholithe de Bressaucourt contraste avec le redressement signalé à l'E. de Roppe (f
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