Nouveau Larousse illustré : dictionnaire universel encyclopédique . s en vers et autres poésies, parG. Custance. Il prit une part active à la rédaction des « Ar-chives philosophiques, politiques et littéraires », et seconsacrant surtout â la politique, puis il revint à la litté-rature, fonda le Lycée français (1S19), publia ses Epîtres etElégies (1819), dune mélancoUe profonde. Comme poète,Charles Loyson prend place entre M illevoye et Lamartine. LOYSON (Charles), longtemps connu sous le nom de PèreHyacinthe, prédicateur ot théologien franr-ais, né à Or-léans en 1827. Il reçut la prêtrise à Pa
Nouveau Larousse illustré : dictionnaire universel encyclopédique . s en vers et autres poésies, parG. Custance. Il prit une part active à la rédaction des « Ar-chives philosophiques, politiques et littéraires », et seconsacrant surtout â la politique, puis il revint à la litté-rature, fonda le Lycée français (1S19), publia ses Epîtres etElégies (1819), dune mélancoUe profonde. Comme poète,Charles Loyson prend place entre M illevoye et Lamartine. LOYSON (Charles), longtemps connu sous le nom de PèreHyacinthe, prédicateur ot théologien franr-ais, né à Or-léans en 1827. Il reçut la prêtrise à Paris, entra dans lordredes carmes, et prit alors le nom de Père Hyacinthe. Ora-teur éloquent, il fit, à partir de 1865, à Notre-Dame de Paris,des conférences fameuses, chercha à concilier le catholi-cisme avec les idées modernes, et provoqua par ses har-diesses de vives ,il futappeléàRomeet reçut lordre de ne prê-cher que sur des sujets noncontroversés. En 1869, ilprotesta contre la façondont venait dêtre convo-. Sommé do se rétracter,refusa dans une lettrerendue publique, rompitavec son ordre, fut frappédexcommunication et re-prit son nom de CharlesLoyson. Il partit alors pourlesEtats-Unis, et, de retouren France (1870), protestacontre lo concile, le Sylla-bus et les encycliques dePie IX, fit, en 1871, aprèsun voyage à Rome, actedadhésion à la déclarationdes vieux-catholiques de Munich, épousa à Londres,on 1872, une Américaine, M veuve Meriman, maiscontinua de célébrer la messe et daflîrmer sa foicatholique. Elu curé de Genève par les catholiques libé-raux (1873), il introduisit des réformes dans le culte, dutdonner bientôt sa démission (1874), alla faire des confé-rences à Londres (1876), retourna à Paris, prit, en 1879, letitre de recteur de lEglise catholique gallicane, officielle-ment reconnue en 1883, ot célébra lo culte. Il se plaça, Loy&i LOXOLOPHODON — LOZÈRE en 1893, sous lobédience do
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