Nouveau théâtre françois; ou, Recueil des plus nouvelles pieces representées au théâtre françois depuis quelques années . uil séloigne, quil fuye !Je fais tomber fes fers, & je lui rends la Je vous laille arbitre de Ton fort ;lime faut aujourdhui votre main ou Ta mort. TRAGEDIE. 37 =^SCENE XL I D A L I D E fenlc. Moi, prendre pour époux laflaflin de mon père !Moi,.livrer épas lobjet qui ma fçû.plaire!Quelle eft de toutes parts lhorreur où je me vois iEt que puis-je réfoudreen ce barbare choix?Le fupplice eft égal pour mon ame incertaineDécéder à lamour ou découter la haine.
Nouveau théâtre françois; ou, Recueil des plus nouvelles pieces representées au théâtre françois depuis quelques années . uil séloigne, quil fuye !Je fais tomber fes fers, & je lui rends la Je vous laille arbitre de Ton fort ;lime faut aujourdhui votre main ou Ta mort. TRAGEDIE. 37 =^SCENE XL I D A L I D E fenlc. Moi, prendre pour époux laflaflin de mon père !Moi,.livrer épas lobjet qui ma fçû.plaire!Quelle eft de toutes parts lhorreur où je me vois iEt que puis-je réfoudreen ce barbare choix?Le fupplice eft égal pour mon ame incertaineDécéder à lamour ou découter la dis-je ? Si lamour lemporte dans mon cœ trahis un Amant, mais je fauve un Vengeur;Et Cl la haine ufurpe une entière puiflance ,Jimmole ce que jaime , & trahis ma ! Cruelle Raifon , cefle de m*éclairer :Mon cœur te défavoué & cherche à sé ? Faut-il, malheureule & trop fenfible Amante,Quun magnanime effort talarme & tépouvante XPour fàuver ton Amant, ofe donner ta te punit, après en te perçant le^lêin. Bn du fécond A&ei Cîij. ACTE III. SCENE PREMIERE. M E D U S , Gardes qm paroijjent dabord an fond ditthéâtre ^ & qui fe retirent enfuît e. M E D U S aux marrachez-vous de ces demeures H fombres _^ Où régnent la terreur, le fîlence & les ombres ? Il Jen préfère lhorreur a. léclat odieuxDont lor de ce palais frappe & blefle mes trop lents à punir , quelle eft votre juftice îPerses vous paroît-il indigne du fupplice ?Ses forfaits nont-ils pas effrayé lUnivers ?Cependant il triomphe, & je fuis dans les que devant lui traîné comme un efclave ,Je réponde à la voix dun Tyran qui me brave ?Un grand cœur , à ce point, ne fçait pas soublier »Et mon crime eft trop beau pour men juftifier.
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