. Le General Dourakine; . néral, enchanté de lui servir voyez que je ne suis pas encore si lourd ni sivieux, puisque cest moi qui vous aide à monter. » Les enfants étaient déjà au sommet poussantdes cris de joie et appelant les retardataires. Lepauvre général suait à faire pitié. « Ce nest pas étonnant, disait-il, je remorqueDérigny, qui a encore plus chaud que moi. » Cest que Dérigny avait fort à faire en se mettantà la remorque du général, quil poussait de toutela force de ses bras. Cétait un poids de deux centcinquante livres quil lui fallait monter par unepente roide, hérissée
. Le General Dourakine; . néral, enchanté de lui servir voyez que je ne suis pas encore si lourd ni sivieux, puisque cest moi qui vous aide à monter. » Les enfants étaient déjà au sommet poussantdes cris de joie et appelant les retardataires. Lepauvre général suait à faire pitié. « Ce nest pas étonnant, disait-il, je remorqueDérigny, qui a encore plus chaud que moi. » Cest que Dérigny avait fort à faire en se mettantà la remorque du général, quil poussait de toutela force de ses bras. Cétait un poids de deux centcinquante livres quil lui fallait monter par unepente roide, hérissée de rochers, bordée de trousremplis de ronces et dépines. Romane laidait deson mieux, mais le général y mettait de lamour-propre ; se sentant soutenu par Dérigny quil croyaitsoutenir, il refusait laide que lui offraient tantôtRomane, tantôt Natasha. Enfin, on arriva au haut du plateau; la vueétait magnifique, les enfants battaient des mainset couraient de côté et dautre. Le général triom-. Les enfants étaient déjà au sommet. (Pago 34-2.) LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 345 phait et regardait fièrement Dérigny, dont le visageinondé de sueur témoignait du travail quil avaitaccompli. Mais le triomphe du général fut calmeet silencieux. Il ne pouvait parler, tant sa poi-trine était oppressée par ses longs efforts. Natashaet Romane contemplaient aussi en silence le ma-gnifique aspect de cette vallée, couronnée de boiset de rochers, animée par la ville dEms et par leruisseau serpentant bordé de prairies et darbustes.« Que cette vue est belle et charmante I dit Na-tasha. — Et que de pensées terribles du passé et sou-riantes pour lavenir elle fait naître en moi! ditRomane. — Et quel diable de chemin pour y arriver ! ditle général. Voyez Dérigny! il nen peut plus. Sansmoi, il ne serait jamais arrivé!... Il fait bon ici,ajouta-t-il. Dérigny et moi, nous allons nous re-poser sur cette herbe si fraîche, pendant que vouscontinuerez à pa
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