Ãtudes cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . esquels se trouveappliqué le tambour explorateur sont alternativement dans unétat de contraction et de relâchement relatif. Enfin, on peut remarquer une petite dentelure fine et assez irré-gulière de toute la ligne qui correspond à une légère trépidationde tout le membre, et qui semble être la marque dune tétanisationincomplète. Ces convulsions toniques ont une physionomie» parliculière sui- 1. Bourneville et Regnard, Iconog. phot., lonie li, p. 63. à 8 DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTÃRIQUE. vant les malades. Elles sont g


Ãtudes cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . esquels se trouveappliqué le tambour explorateur sont alternativement dans unétat de contraction et de relâchement relatif. Enfin, on peut remarquer une petite dentelure fine et assez irré-gulière de toute la ligne qui correspond à une légère trépidationde tout le membre, et qui semble être la marque dune tétanisationincomplète. Ces convulsions toniques ont une physionomie» parliculière sui- 1. Bourneville et Regnard, Iconog. phot., lonie li, p. 63. à 8 DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTÃRIQUE. vant les malades. Elles sont générales, mais le plus souvent avecune prédominance marquée dun côté. La tête se raidit, se renverse lentement en arrière, faisantsaillir le cou qui se gonfle, ou bien subit un mouvement de rota-tion, tournant habituellement la face du côté du corps où pré-dominent les convulsions, ou bien demeure rectiligne, un peupenchée en avant et senfonçant entre les deux épaules qui sélè-vent. La face, excessivement pâle tout dabord, ne tarde pas à se. FiG. 13. â Phase tonique. Saillie de la langue qui se meut dune commissure à lautre. congestionner. Le front se ride, les yeux convulsés cachent habi-tuellement leur pupille sous la paupière supérieure, ou roulentdans lorbite. La pupille est dilatée, quelquefois au contraire ellesemble resserrée. Limmobilité nexiste pas plus là que sur le restedu corps. La bouche souvre démesurément, la langue sort quel-quefois et se meut dune commissure à lautre (fig. 13, 14); oubien les mâchoires sont fortement serrées, et, par un mouvementde diduction du maxillaire inférieur, la malade fait entendre imgrincement de dents souvent très intense. Le nez se plisse diffé-remment. Enfin toute la figure est grimaçante. Cette distorsion dela physionomie se produit avec une lenteur relative, et par-là PÃRIODE ÃPILEPTOÃDE. 49


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