Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . son bord supérieur, permettait de le suspendre au du combat ou dans une fuite, on le jetait derrière le à sa forme, il était arrondi en haut et se rétrécissait gra-duellement de manière à se terminer en pointe (fig. 267 à 269).Cette arme défensive, qui se maintint telle jusquau xme siècle,nétait pas, comme on se limagine, impénétrable. Un coup delance la perçait facilement et souvent traversait à la fois lebouclier et le haubert. Lépée droite, sans pointe, épaisse, largedenv


Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . son bord supérieur, permettait de le suspendre au du combat ou dans une fuite, on le jetait derrière le à sa forme, il était arrondi en haut et se rétrécissait gra-duellement de manière à se terminer en pointe (fig. 267 à 269).Cette arme défensive, qui se maintint telle jusquau xme siècle,nétait pas, comme on se limagine, impénétrable. Un coup delance la perçait facilement et souvent traversait à la fois lebouclier et le haubert. Lépée droite, sans pointe, épaisse, largedenviron 7 centimètres à la poignée, aussi longue et quatre foisplus lourde que nos sabres de cuirassiers, ne semployait quede taille et portait des coups terribles ; elle brisait facilementles casques, démaillait les hauberts, et fréquemment, sil fauten croire certains récits, un homme vigoureux tranchait dunseul revers le cou dun ennemi malgré le collet de mailles quilenveloppait. Tel était larmement complet du chevalier, miles, le soldat par VIGUEUR PHYSIQUE ET MORALE 79. Fig. 2G7. Fig. 2G8. excellence. Il était accompagné ordinairement, surtout avant lexie siècle de deux archers à cheval, mais qui, par la suite, quit-tèrent larc pour lalance et devinrent desécuyers. Les hommesde pied, sergents, ser-vienles, littéralementservants, serviteurs,avaient un équipementbien plus élémentaire;une simple calotte defer, un bouclier ellip-tique, un haubert, maisplutôt une cotte de cuirou détoffe rembour-rée, une forte pique,une épée courte, appe-lée couteau, et qui né-tait rien autre que lan-cien scramasax quel-que peu transformé ; etsouvent, au lieu de lapique, un arc ou unearbalète, arme terri-ble dont lusage ten-dait à se répandre. On se fait dailleurs une fausse idée de la puissance de lanoblesse militaire. Les clercs étaient, sous le rapport de linfluenceet de la considération, au-dessus des gentilshommes, et, dunautre côté, la riche


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