. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 284 L. COELOT, W. KILIAN, PH. ZURCHER Source 3o/.û3r minute en tombait du plafond par une petite cheminée de 30 cm. de diamètre. Enfin les travaux du tunnel ont recoupé, aux abords du 4960, une grotte assez spacieuse dont il fut possible de visiter les curieuses digitations et de faire un relevé approximatif (fig-. 3). Cette grotte ne fournit pas de venue d'eau notable, elle contenait une grande quantité d'argile tluente très fine, dont l'épanchement brusque dans le souterrain causa quelque émotion aux ouvriers et dont la
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 284 L. COELOT, W. KILIAN, PH. ZURCHER Source 3o/.û3r minute en tombait du plafond par une petite cheminée de 30 cm. de diamètre. Enfin les travaux du tunnel ont recoupé, aux abords du 4960, une grotte assez spacieuse dont il fut possible de visiter les curieuses digitations et de faire un relevé approximatif (fig-. 3). Cette grotte ne fournit pas de venue d'eau notable, elle contenait une grande quantité d'argile tluente très fine, dont l'épanchement brusque dans le souterrain causa quelque émotion aux ouvriers et dont la présence était une preuve de la stagnation des eaux voisines. Il paraît résulter de ces obser- vations que les cavités reconnues à l'occasion des travaux du sou- terrain du Mont d'Or sont des cavités résultant d'érosions chimi- ques et nayantpsis de rapports avec des dislocations préexistantes. Il convient d'ajouter que les calcaires du Jurassique supérieur traversés n'étaient pas exempts de cassures, mais que ces cassures étaient peu importantes et en gé- néral remplies d'argile. On peut résumer ce qui précède en disant que le massif du Mont d'Or, dans sa partie constituée par le Jurassique supérieur, contient des cavités dont l'importance ne dépasse pas la dix-millième partie du volume du massif, et que ces cavités sont tantôt remplies d'ar- gile fine montrant qu'elles appar- tiennent à une zone où les eaux étaient stagnantes, tantôt au con- traire vides et parcourues par des eaux en mouvement. Les conditions dans lesquelles l'obturation de la galerie a pu se faire en janvier 1913 prouvent nettement que le massif calcaire est de nature intime inperméahle. Enfin le fait remarquable de la capture de l'écoulement du P. K. 4273 par celui du 4407 permet de penser que ce phé- nomène a été causé par l'existence de communications entre les. Please n
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