. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 322 FERNAND Fi 't. — Un des deux faisceaux pétiolaires principaux du Polypo- dium vulgare (coupe transversale). du pétiole, et la plus longue pointe, dirigée du côté supérieur et recourbée vers l'extérieur. Chez le P. vulgare, j'ai trouvé un seul petit faisceau ; toutefois, M. Parmentier en a rencontré deux dans les échantillons qu'il a examinés (1). Le bois des deux gros faisceaux est assez court, et arrondi à sa base (fîg. 27); c'est au sommet supérieur que ses éléments sont le plus petits; il en est d'ailleurs de même chez les autres
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 322 FERNAND Fi 't. — Un des deux faisceaux pétiolaires principaux du Polypo- dium vulgare (coupe transversale). du pétiole, et la plus longue pointe, dirigée du côté supérieur et recourbée vers l'extérieur. Chez le P. vulgare, j'ai trouvé un seul petit faisceau ; toutefois, M. Parmentier en a rencontré deux dans les échantillons qu'il a examinés (1). Le bois des deux gros faisceaux est assez court, et arrondi à sa base (fîg. 27); c'est au sommet supérieur que ses éléments sont le plus petits; il en est d'ailleurs de même chez les autres Polypodes. Ce bois rappelle assez bien, dans son ensemble, une cornue, dont le col, plus long que chez les Aspidinées de la première série, serait tourné vers l'extérieur, au lieu de l'être vers l'intérieur. Après la réunion des deux gros faisceaux, leurs parties ligneuses prennent contact par leurs extrémités inférieures, c'est-à- dire, en quelque sorte, par le plus petit côté de l'angle droit, et le nouvel ensemble de vaisseaux obtenu affecte sensiblement la forme d'un T, dont la partie verticale serait très réduite par rapport à la partie horizontale. M. Colomb, qui considère lesPhegopteriscalcarea, Dryopterisei polypodioides comme faisant partie du genre Polypodium, dit que le P. vulgare occupe une place à part parmi les autres espèces françaises du même genre, à cause de la forme du bois de ses deux plus gros faisceaux, qui n'est pas celle d'un « hippocampe » ; et il le rapproche des Aspidiée-s françaises, autres que les N. The- lypteris et Oreopjterw, principalement parce qu'il a plus de deux faisceaux dans son pétiole (2). Mais la forme du bois dans les deux principaux de ses faisceaux pétiolaires l'éloigné complè- tement des Aspidiées; et, en outre, la racine de ces dernières ne saurait être confondue avec celle des Polypodium. Chez le P. aureum, le pétiole possède de nombreux petits faisceaux; à sa base, j'en a
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