. Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire . urs des forêts, passantaux chai-ansons par leur petit rostre, à corps cy-lindroide, dur, hérissé daspérités, de couleursnoirâtres ou ferrugineuses ; larves sans pattes,aveugles et courbées. Les femelles recherchentles arbres déji vieux ou affaiblis, pour que la sèvenobstrue pas les galeries de ponte quelles creu-sent entre lécorce et le bois et sur lesquelles leslarves embranchent des galeries transversales quivont en sélargissant. Les Scolijtiis attaquent les ormes (S. destruetor)et les chênes (.S. pyijmœus, intricatus)\ les Hylesi-nus l


. Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire . urs des forêts, passantaux chai-ansons par leur petit rostre, à corps cy-lindroide, dur, hérissé daspérités, de couleursnoirâtres ou ferrugineuses ; larves sans pattes,aveugles et courbées. Les femelles recherchentles arbres déji vieux ou affaiblis, pour que la sèvenobstrue pas les galeries de ponte quelles creu-sent entre lécorce et le bois et sur lesquelles leslarves embranchent des galeries transversales quivont en sélargissant. Les Scolijtiis attaquent les ormes (S. destruetor)et les chênes (.S. pyijmœus, intricatus)\ les Hylesi-nus le frêne, lolivier, etc., les Hi/lurgus les coni-fères iH. piniperda), les Tomicus tous les arbres{T. hiilens, typorjrapfius, etc.). Le décortiquage etle goudronnage sont des moyens peu efficaces. Il est mieux denlever et de brûler les premiersarbres atteints, ou de placer dans les allées des arbres abattus, dits arbres-piè, quon emporteau loin quand ils sont pleins de scolytiens. Lesentomophagcs internes (Hyménoptères) et les. llylurge piniperdc, tré «gcnts atmosphériques sont les seuls destructeursefficaces des scolytiens. Les ormes en avenues, lesarbres des grandes villes, toujours plus ou moinsmalades, deviennent leur proie aisée ; ils respec-tent les essences exotiques irobinier, allante) quilest bon de choisir pour les plantations urbaines,en ayant soin daérer et darroser les racines. CurcuUoniens. — Ces coléoptères si nuisiblessont aussi nommés Charansons (telle est lortho-graphe adoptée par Geoffroy) ; leur tête est plusou moins prolongée en bec ou rostre, avec des an-tennes terminées en massue serrée, ovalaire oufusiforme. On les rencontre en général sur les[liantes, herbes ou arbres, qui ont nourri leurslarves, parfois enterrés au pied, ou sous les pier-res ou sur les sols sablonneux. Une partie de cesinsectes, dits Recticornes, ont les antennes y range les Bruches, à bec court et large, dontles femelles pondent


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