. L'art des emblemes; . neantmoins communément réduire à trois,qui font la peinture, la fentence > & les vers. Les dsux parties ellèntielles de ce beau compofé,font les figures, & leur lignification, ou leur fensmoral, qui eft lame de ces corps, & la forme, quileur donne toute leur beauté. La fentence & lesvers ne feruent quà cette lignification dont ils fontles interprètes. lappelle ces deux parties eflèntieiles, pourcequelles £>nt abfolument necelfaires à lEmblème,au contraire la fentence Se les vers ne font que desparties accidentelles, pource quon en peut faire defimples figures, com
. L'art des emblemes; . neantmoins communément réduire à trois,qui font la peinture, la fentence > & les vers. Les dsux parties ellèntielles de ce beau compofé,font les figures, & leur lignification, ou leur fensmoral, qui eft lame de ces corps, & la forme, quileur donne toute leur beauté. La fentence & lesvers ne feruent quà cette lignification dont ils fontles interprètes. lappelle ces deux parties eflèntieiles, pourcequelles £>nt abfolument necelfaires à lEmblème,au contraire la fentence Se les vers ne font que desparties accidentelles, pource quon en peut faire defimples figures, comme i ay remarqué ailleurs, &pour lors le fens dépend de lapplication de. celuv*qui void ces figures. Comme fi ie reprefentois vnPhilofophe, qui attacha la Fortune lur fa roiie,fansy aiouter autre choie, les fçauans connoitroientdabord, que ie veux dire que le fage eft au deilùsde la Fortune. le pourrois de meime peindre vntlcïos auec le cifeau & le marteau en main a pour tailler. JJArt des Emblèmes. 51 tailler vne image de la Fortune, & ce tableau repre-fenteroit vn homme, qui ne doit fa fortune, quàfes feules mains, &: à fes belles actions. Il fauc pourtant remarquer, quil ny a que lesEmblèmes tire z des Prouerbes, ou des lentencesbien connues, ou des Apologues, ou les Allégori-ques , qui puiiîènt eftre de iimples figures, pourceque la connoilfance du Prouerbe ou de la fentence,qui leur fert de fondement fupplée au défaut delexplication, & quand on void des perionnes quilauent vn More il neft perfonne, veut repre(enter le temps mal employé àlexécution dVne choie impoffible. Les Apologues font le meime efrèt > quand ilsfont communs comme font tous ceux dElope,pource que le fens moral dont leur Autheur les aaccompagnez leur fert dexplication,^: quand nousvoyons vne troupe de Fourmis,qui trauailient à ra-maflèr du grain,tandis que les Cigales chantent mi-les arbres \ il neft perionne de ceux,qui ont lu Efo-pe,qui ne
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