Oeuvres . us cesembarras-là ? Ce ne fera pas moi, répondit moi non plus, dit Rhadamante,nous aurions bien moins de peine à ju-ger nos Criminels, quà vuider les dif-ferens de tous ces Difcoureurs que vousavés fait venir ici, & qui ne convien-nent jamais de rien ni les uns avec lesautres, ni avec eux-mêmes. Hé bien,îreprit brufquement piuton , puif<^uQ DE Plu TON. ±4^ Vous ne fcavés tous deux par où enprendre, jordonne. Que le DticdAlençon , Eiizabeth dAn-gleterre 5 Smïndiride , & le Hollandois , nefe trouveront jamais dans un même Livre. A peine Pluton avoir prononcé cesdernières pa
Oeuvres . us cesembarras-là ? Ce ne fera pas moi, répondit moi non plus, dit Rhadamante,nous aurions bien moins de peine à ju-ger nos Criminels, quà vuider les dif-ferens de tous ces Difcoureurs que vousavés fait venir ici, & qui ne convien-nent jamais de rien ni les uns avec lesautres, ni avec eux-mêmes. Hé bien,îreprit brufquement piuton , puif<^uQ DE Plu TON. ±4^ Vous ne fcavés tous deux par où enprendre, jordonne. Que le DticdAlençon , Eiizabeth dAn-gleterre 5 Smïndiride , & le Hollandois , nefe trouveront jamais dans un même Livre. A peine Pluton avoir prononcé cesdernières paroles, que Mercure entradans rAlfemblée. On voyoit bien à ibaair quil apportoit quelques nouvelles ;& en effet, li-tôt quil fut arrivé, il ditquil venoit de defllis la Terre , &: queles Vivans lui avoient donné une com-mifïîon , dont il vouloit commiiîion étoit une Lettre pourles Morts, dont ils Tavoient chargé, 6cil la lut tout haut en ces Xiij ^4^ Jugement LETTRE DES VIVANS AUX MORTS, T R es-h o n o r e*s Morts. // court parmi nous des Dialogues queVon a mis feus votre nom, parce quony atraité des matières fi importantes , que de^yivans neufent pas pu avoir enfemble de cesfortes dentretiens, eux qui ne difent que deschofes inutiles. Nous avons examiné fort fé^rieufement dequoi nous étions capables, &avec tout le refpe^ que nous vous devons ,nous avons trouvé que dans nos converfationsordinaires, nous en dirions bien autant, quece que lon vous fait dire, P^os raifonnemensne nous ontpasparufifublimes ^ que nous de-^fefperajfions dy pouvoir atteindre. Les Fem^mes particulièrement crojent quon peut être DE Plu TON» 147 pleine de vie & de fanté, & avoir autantdefpHt que Didon & Stratontce , que Sapho& Laare , qnyignès Sorel, & Rvxelatie,Elles fe tiennent ojfenfies de ce quon seft crûobligé daller déterrer ces A fortes -, pour neleur faiye tenir que les difcours quelles tien-vent. Ce nej
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