Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . cautelleufement &!e plus fecretement quil eft polfi-ble,& fingulierement les pourtantDieu a or-donné vne guette fur eux,qui les empoigne lors qui
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . cautelleufement &!e plus fecretement quil eft polfi-ble,& fingulierement les pourtantDieu a or-donné vne guette fur eux,qui les empoigne lors qui ne fepeuuent garder, & les defcouure &: manifefte , bon grémaugré quils en aycnt. Car depuis que madame la vérole& la goutte ont mis la main fur eux,il faut que leur cbafte-té fou manifeftee,ou quils penficnt malheureufement,cô-me il eft aduenu à plufieurs hypocrites de grand renom,dcnoftre temps mefmes: Car elle eft de telle nature , quetant plus on tafcheàla couurir,& tant plus elle fe dcfcou-ure,& meffne fouuentesfois elle iette les boutons & fesfleurs aux Ueux les plus eminens Se apparens du ils ornent le front,& le vifage & la tcfte de ceux quel-le à tcftonnez & emparez de fi beaux faphirs,& de fi bellesperles que c eft vn palletemps de les voir. Des diuerfes fortes de ^eLtdes/ant ancienne quf noa^^ de Venus U herbue CZ* Ia châiMe. C H A p. 6%. ï. LIVRE PREMIER. 11$ ,Rccft:vnebarbiere, laquelle leur teftonnç^auiTileschcucux & k baibe f\ gentement,qui 1 fcmble à les voir que ce foicnt des re-gnards, au temps quil Te muent, & que leipoil leur tombe. Parquoy on peu: bien dire,deux,leRenard eft anciens ontaufTi Pattl Atp,appelle .^//o/>cf/4,dvn nom Grec, vne maladie prefque//.,i,femblablcàceftccy, laquelle faifoit tomber les cheueuxdelatefte. Ce nom eft pris d^llopex, qui eft le nommefine duquel les Grecs appellent le appellentainfi celle maladie, à caufe de la conuenance qu elle aauec la pelade Mé
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