Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . uerer en bonnes œuures, il nousrecommande la mémoire & fouuenance delà femme ,qui plus eftjfi tu veux contempler tout lordre deshiftoircs Ainâ:es,tu tr


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . uerer en bonnes œuures, il nousrecommande la mémoire & fouuenance delà femme ,qui plus eftjfi tu veux contempler tout lordre deshiftoircs Ainâ:es,tu trouueras quaprès quelles ont recen-féles adtes vertueux de plufieurs gens de bien, elles méf-ient & côioignent les mauuaiSjà fin que les vns nous pouf-fent & rauiffent par leur exempl e à bien faire, & que les au-tres par leurs fcandales & diirames nous empefchent de-ftre mauuais. Veheaute, Ch ap. 26. Line recite,vne image de luppiter auoir .,,.jefté faide de Phidias, laquelle incôtinent r;° ^^ quelle eftoit regardée,e{toit louée, & re- °^^^ °^. .îprouuée,dia:Ciceron. Etainfi eftoit ae ^^^^^^•J limage faide par Polycletus , laquelle e- ^^ \ ^,^f ftoit appelléeDoryphorus,ceftà dire,por- J° iOQ li.* tant lance,& cftoit vn enfant, qui faifoit, ^^^ °^^^*comme on parle, de rhomme,ou qui apparoilloit viril, dit ^^^ caufe decefte louage & approbatio, c eftoit beau-Vu ij. OEVVRÏSMORAtES té. Car naturellement amour de beauté nous eft Con«créé, &:ny a aucun, lequel voyant beauté, ou ce qui imi-te beauté , ncncline là fon amour. De beauté a fen-ty [lefficace Sophocles , lequel eftant conutnu auec Pc-rides fon compagnon , pour affaires grands & deu defbn office, pardeuant luy palTa enfant de telle forme. A-donc Sophocles efpriz de cefte beauté, comme oubliantfon office,commença à dire, O Pericles, voy le bel fidion des anciens déclare leur haut Dieu lupiter auoircfté faiél pluyc , laquelle entra par les tuilles du chailcau,


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