. Annales du Service des antiquités de l'Egypte . ent de senrichir dun nouveau monument quil doità la générosité de M. Dattari qui le lui a offert en pur don. Cest un grand fragment de stèle en roche du Gebel Ahmar, mesurant1 m. 90 cent, de haut., 0 m. 5o cent, de largeet o m. 33 cent, dépaisseur. Le lableau de la stèle, qui est un véritable bas-relief plein délégance,et non pas lordinaire relief dans le creux, nous montre le roi Harmhabibrûlant lencens et versant une libation sur un autel surchargé doffrandesderrière lequel était le dieu khoprî ipii. tendant le signe des panégyries auroi, lui
. Annales du Service des antiquités de l'Egypte . ent de senrichir dun nouveau monument quil doità la générosité de M. Dattari qui le lui a offert en pur don. Cest un grand fragment de stèle en roche du Gebel Ahmar, mesurant1 m. 90 cent, de haut., 0 m. 5o cent, de largeet o m. 33 cent, dépaisseur. Le lableau de la stèle, qui est un véritable bas-relief plein délégance,et non pas lordinaire relief dans le creux, nous montre le roi Harmhabibrûlant lencens et versant une libation sur un autel surchargé doffrandesderrière lequel était le dieu khoprî ipii. tendant le signe des panégyries auroi, lui accordait la durée de Ra et les royautés dHorus en toute joie. [8] — 58 — l~\!^X!sfij? +W^^H- ^^ ^•?^^•^ «S indiqueiorigine liéliopolitaine du monument. Harmhabi porte le fjrand casque deguerre orn( de lurfeus et un double collier aux grains sésamoïdes pare sagorge. Le texte gravé sous ce tableau est ;;rav( en creux. iNous nen possédonsque la partie centrale : [—^) n4ifâ!>TP>^îBîa^«t::^p-yjnp>^^r. m Ce texte, en lui-même, rentre dans la série de ceux où les Pharaons muspar un but ou par un autre, ou peut-être cédant aux sollicitations du clergétoujours avide, lui accordent de nouveaux biens et font fondre en métalprécieux de nouvelles images divines. Le nouveau document ne paraît pasnous indiquer (incomplet comme il est aujourdhui) plus ou moins quecela. On a toujours une certaine propension quand on découvre des textesde ce genre, à vouloir y retrouver, comme dans la grande stèle de Toutankh-amon, les textes de Montouemhat ou la statue naophore du Vatican, latrace de révolutions et de désastres antérieurs que h nouveau souverainapaise ou répare providentiellement. Certes, les monuments de lépoquedHarmhabi peuvent plus que les autres donner matière à ces recherches. — 59 — [9] LEgypte veiuiit de traverser, avec Aménôthès III, une crise religieuse etpolitique pendant la(|ueUe ce souverain avait tenté de
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