Itinéraire descriptif et instructif de l'Italie en 1833 . e cotoye lautre rive. Dans lesenvirons on trouva, dit-on, quantité dos déléphants;ce qui fait conjecturer que larmée dAnnibal sarrêtalà avant de savancer vers le lac Trasimène. Je ne tarde pas à gravir une montagne longue, etqui rend les chevaux haletants ; parvenus au sommetils sarrêtent un quart dheure : ensuite je parcoursun chemin facile, continuellement sinueux, la courbeondoyante tracée autour des coteaux qui sont à droitea si soigneusement adouci les pentes que tour-à-tourla descente et la montée sont pareillement insensibles ;un
Itinéraire descriptif et instructif de l'Italie en 1833 . e cotoye lautre rive. Dans lesenvirons on trouva, dit-on, quantité dos déléphants;ce qui fait conjecturer que larmée dAnnibal sarrêtalà avant de savancer vers le lac Trasimène. Je ne tarde pas à gravir une montagne longue, etqui rend les chevaux haletants ; parvenus au sommetils sarrêtent un quart dheure : ensuite je parcoursun chemin facile, continuellement sinueux, la courbeondoyante tracée autour des coteaux qui sont à droitea si soigneusement adouci les pentes que tour-à-tourla descente et la montée sont pareillement insensibles ;une quantité prodigieuse darbres de toute espèce dansles vergers, des jardins multipliés avec délégants treil-lages, dinnombrables arbustes chargés de fleurs, com-posent de ce côté une décoration incomparable. Delautre côté lArno coule paisiblement entre la routeet les montagnes rapprochées ; lair est doux ; la na-ture est calme : déjà la lune argenté les sommités,lorsque vers neuf heures du soir je touche la portede FLORENCE, Monuments, Églises, Palais, Les Cascines , Fête donnée par le Grand Duc , Villa Dimidoff , Vallombreuse. Après avoir passé devant la colonne en marbre deSaravezza érigée par Cosme , en mémoire de labataille de Mareiano, je me fis conduire à lhôtelprincipal de madame Hombert qui en tient deux autres,tous trois très-renommés et fréquentés surtout par lesFrançais : le peu dheures que jy passai me tirentconnaître quon y est très-bien. Le lendemain matinje mempresse daller à la légation française ; le ministre résident M. le Baron de me fait laccueil aisé qui sied pour une très-ancienne connaissance, il montrela cordialité In plus franche, avec lexpression dunsentiment de joie qui est récipioque : il veut que dèsce moment je vive au sein de sa famille si intéres-sante, pendant toutes les heures que je nemploieraipas à visiter les monuments, à explorer les objetscurieux de la ville, et
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