Sémiologie et diagnostic des maladies des animaux domestiques . ure, le corps se courbe en arcpour produire tour à tour de Vemprofithotonos, de Vopistlio-tonos et du plewothotonos, parfois même, il est soulevétout dune pièce comme mû par un ressort, et il frappeviolemment le sol de tout son poids. Les mâchoires, un moment resserrées, sécartent brus-quement et sentrechoquent, la sensibilité est complète-ment éteinte; on peut piquer lanimal sans moditier enrien la crise. A cette phase tonique, succède bientôt la phase clonujuc. CONVULSIONS. M Une salive épaisse, souvent sanguinolente, sécoule de


Sémiologie et diagnostic des maladies des animaux domestiques . ure, le corps se courbe en arcpour produire tour à tour de Vemprofithotonos, de Vopistlio-tonos et du plewothotonos, parfois même, il est soulevétout dune pièce comme mû par un ressort, et il frappeviolemment le sol de tout son poids. Les mâchoires, un moment resserrées, sécartent brus-quement et sentrechoquent, la sensibilité est complète-ment éteinte; on peut piquer lanimal sans moditier enrien la crise. A cette phase tonique, succède bientôt la phase clonujuc. CONVULSIONS. M Une salive épaisse, souvent sanguinolente, sécoule descommissures; urine et matières fécales séchappent invo-lontairement; lœil est procident et la respiration, unmoment suspendue, devientslertoreuse. Avant de tomberdans un relâchement musculaire plus ou moins pro-noncé, lanimal bat lair de ses membres et se roule danstous les sens. Lattaque dure une minute environ. La crise passée,ranimai se relève vivement, part hébété et tourne avecune vigueur extrême comme un inconscient autour du. Fig. 47, — Physionomie du e/iicn aCfecté dune attaque dépilepsie déterminéepar le Calamics aromaiicus. point dattache de sa chaîne. Un obstacle, un conlacl,une simple provocation extérieure, une cause excitatricequelconque suffit pour déterminer un nouvel accès dontlexaltation est variable, mais il est semblable commeforme au premier et souvent plus intense. Les attaques épileptiques sont même fréquemmentsubinlrantes. Quand lanimal résiste à ces convulsions,lexcitabilité morbide satténue progressivement, lesaccès ultérieurs sont de moins en moins forts et séparésles uns des autres par des intervalles de plus en pluslongs. ?222 SKMlOLOGIb: DE L APPAREIL DE L INNERVATION. Puis, les attaques dépilepsie cessent, malf,ré des exci-tations assez vives; celles-ci ne produisent plus que desmouvements convulsifs partiels limités de préférence auxmuscles du cou et de la tèle, amenant ainsi cette sortedaur


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