Traité des maladies de la moelle épinière . es ont été plusieurs fois signalées (Rosenblath,Standhardtner, Gowers, Tornow, Starr, Miïller, Cohen ; 24 fois sur200 cas: Schlesinger). La paralysie la plus fréquente est celle de lasixième paire; les paralysies dissociées et surtout les paralysies asso-ciées sont beaucoup plus rares; au début, les paralysies oculaire»sont passagères et donnent lieu à de la diplopie transitoire, plus lard CAVITÉS MÉDULLAlRliS. — SYMPTOMATOLOGIE. 23? elles persistent et même saccentuent. Les réactions pupillaires sonthabituellement conservées ; lorsquelles font défau


Traité des maladies de la moelle épinière . es ont été plusieurs fois signalées (Rosenblath,Standhardtner, Gowers, Tornow, Starr, Miïller, Cohen ; 24 fois sur200 cas: Schlesinger). La paralysie la plus fréquente est celle de lasixième paire; les paralysies dissociées et surtout les paralysies asso-ciées sont beaucoup plus rares; au début, les paralysies oculaire»sont passagères et donnent lieu à de la diplopie transitoire, plus lard CAVITÉS MÉDULLAlRliS. — SYMPTOMATOLOGIE. 23? elles persistent et même saccentuent. Les réactions pupillaires sonthabituellement conservées ; lorsquelles font défaut, il faut songer àlassociation du tabès et de la syringomyélie; mais, ainsi que nouslavons indiqué plus haut, le signe dArgyll-Robertson unilatéral àété noté dans la syringomyélie. Linégalité pupillaire reconnaît unetoute autre cause et relève dune paralysiedu sympathique. 2° Troubles sensoriels de la vision. —Létranglement pupillaire estla conséquence des tumeurs volumineuses avec hydropisie ventri-. Fig. 77. — Photographie de la même malade quinze ans auparavant, en 1884, lors-quelle était dans le service de Vulpiax à lHôtel-Dieu. Lhémiatrophie faciale etles phénomènes oculaires sont beaucoup moins marqués. culaire ; mais cependant ce nest pas toujours le cas, et latrophieoptique peut survenir spontanément: elle est toutefois beaucoupmoins fréquente dans la syringomyélie que dans les autres maladiesde la moelle. Le rétrécissement du champ visuel a été constaté chez plusieursmalades (Dejerine et Tuilant, Morvan, Rouffinet) ; il est plus accentuépour le vert. Charcot et ses élèves le regardent comme dû à unehystérie surajoutée. Cest là une opinion qui ne peut sappliquer quàcertains cas. Ce rétrécissement du champ visuel a été observé aussipar Schlesinger. Il nest pas absolument démontré que la syringomyélie soit suscep-tible de provoquer des troubles de lolfaction, bien quils figurent dansquelques rar


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