. Gazette des beaux-arts . NI. VG¥LI. BIZANTII. I\PERATORIS . 1481. BuSte à gauche du Sultan. Au revers, autour de limage — lempereur représenté à cheval, on lit : ÂTORIS OPVSCONSTANTII. Je ferme cette parenthèse à propos des médailles de Mahomet et jereviens aux œuvres, de Gentile Belliui. Le Louvre possède un curieuxdessin de ce maître qui a été mis à notre disposition par M. de Tauziaavec la bonne grâce et lobligeance que le public rencontre toujoursauprès de MM, les conservateurs du Louvre. Cest un croquis à la plumequi représente l


. Gazette des beaux-arts . NI. VG¥LI. BIZANTII. I\PERATORIS . 1481. BuSte à gauche du Sultan. Au revers, autour de limage — lempereur représenté à cheval, on lit : ÂTORIS OPVSCONSTANTII. Je ferme cette parenthèse à propos des médailles de Mahomet et jereviens aux œuvres, de Gentile Belliui. Le Louvre possède un curieuxdessin de ce maître qui a été mis à notre disposition par M. de Tauziaavec la bonne grâce et lobligeance que le public rencontre toujoursauprès de MM, les conservateurs du Louvre. Cest un croquis à la plumequi représente le Sultan achevai, et qui relève quelques costumes note manuscrite de Gentil Bellin a indiqué le nom des vêtementset la couleur des étoffes. Au-dessus, se détache la copie dune légendearabe reproduite par Gentile Belliui. Nous ne pourrions donner unepreuve plus frappante du goût des peintres italiens pour ces belleslégendes en caractères arabes. Voici la traduction de cette légende :. Honneur à notre maître le Sultan, le roi, El Moiad-Abou-Nasr-Seheïck; que sa victoire soit glorifiée. Ce Sultan Abou-Nasr-Scheïck régna en Egypte de lan 815 à lan 82/ide lhégyre (1412-1421 de ). Il appartenait à la dynastie des Mam-loucks Gircassiens. Il nous est bien difficile de savoir de quel monumentprovient cette légende. Gentil Bellin la vue soit sur une étoffe, soit surune pièce de verrerie, soit enfin sur un vase de cuivre damasquiné.. LES ARTS MUSULMANS. 25 Cétaient du reste les produits de ces industries du brodeur, du verrieret du daraasquineur que lItalie avait recherchés le plus et quelle avaitle plus imités. Dès le ix^ siècle les navires vénitiens, peu nombreux il est vrai, maisdéjà entreprenants, allaient chercher sur les marchés du Levant lesmagnifiques étoffes de Kalmoun et de Dabik, les tissus brodés deBahnesaet les tapisseries dAlexandrie, pour les porter aux foires de Pavie et deRome. A la même époque et sur


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