Negociations secretes touchant la paix de Munster et d'Osnabrug : ou Recueil general des preliminaires, instructions, lettres, mémoires &cconcenant ces négociations, depuis leur commencement en 1642, jusquà leur conclusion en 1648 . gne. Si après avoir offert de paier la moitié delentretien de la Garnifon de Cazal, on peutfaire que le Roi des cinq parts nen paieque les deux , nous effaierons de le fi on nous rebute fur ce point, nousneftimons pas que Leurs Majeftez veuillentquon y infifte bien fort, vu même que plusle Roi contribuera au paiement de ladite Gar-nifon , plus il femble
Negociations secretes touchant la paix de Munster et d'Osnabrug : ou Recueil general des preliminaires, instructions, lettres, mémoires &cconcenant ces négociations, depuis leur commencement en 1642, jusquà leur conclusion en 1648 . gne. Si après avoir offert de paier la moitié delentretien de la Garnifon de Cazal, on peutfaire que le Roi des cinq parts nen paieque les deux , nous effaierons de le fi on nous rebute fur ce point, nousneftimons pas que Leurs Majeftez veuillentquon y infifte bien fort, vu même que plusle Roi contribuera au paiement de ladite Gar-nifon , plus il femble quil fe confervera derefpect 6c dautorité dans la Place, Paw nousaiant dit diverfes fois que les Places demeu-rent ordinairement en la difpofition de celuiqui paie la Garnifon. On obfervera les qualitez, ôc on fuivra foi-gneufement lordre prêtent pour la nomina-tion des Princes dItalie , ou lon effaiera,pour éviter les jaloufies , de ne nommeren tout que le Pape 6c la République deVenife. Les Princes dItalie font fi éloignez de vou- Affaire*loir entrer en obligation pour garantir le Trai- dItalie. té 16*46*. Il faudroit,marier leDuc de Sa-voye à ïaPrincefTe deMantouë. • Affaire delorraine. Affaire £ DE MUNSTER ET DOSNABRUG. té de Quierafque , que tous les jours Mon-fieur le Nonce & Monfieur Contarini dilênt,que la Savoie devrait relâcher quelque cholèpour avoir le confentement de Mantouë, &les Miniftres dEfpagne ont toujours déclaréque leur Maître ne le pouvoit obliger pour lefait dautrui. Nous envoions lArticle quenous avons drefle fur ce point & fur celuides Grifons , que nous avons mis entre lesmains des Hollandois , pour favoir fi les Ef-pagnols en voudront convenir. Si lon jugeà la Cour quil y faille ajouter quelque cho-fe, nous aurons peut-être Je tems de recevoirles ordres quon nous voudra envoier. Il ferait fans doute très à propos, pour plu-fieurs importantes confiderations, de faire lemariage du Duc de Savoie avec la Princefï
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