. Oeuvres. trop loin. Mais moi, jenen ai pas jurques-là. N A R B A L. Si vous ne voulez pas faire cettedéclaration à ma fœur y je vous dé-clare 5 moi. . A G É N o R. Ne revenez point à la menace; vousne me feriez pas peur. Ecoutez-moibien. Je nabuferai point de ce que Bar-i]ne croit me devoir, pour exiger delleun trop grand facrifice j eile efl: abfolu-ment maîtreffe de prendre fon y en a un dont je mourrai : mais ilnimporte; elle peut le prendre. Si elleprend lautre, jattendrai votre colè vous conreille de luilaiffer la mêmeliberté ; & vous le devez , fi vous neToulez pas être e


. Oeuvres. trop loin. Mais moi, jenen ai pas jurques-là. N A R B A L. Si vous ne voulez pas faire cettedéclaration à ma fœur y je vous dé-clare 5 moi. . A G É N o R. Ne revenez point à la menace; vousne me feriez pas peur. Ecoutez-moibien. Je nabuferai point de ce que Bar-i]ne croit me devoir, pour exiger delleun trop grand facrifice j eile efl: abfolu-ment maîtreffe de prendre fon y en a un dont je mourrai : mais ilnimporte; elle peut le prendre. Si elleprend lautre, jattendrai votre colè vous conreille de luilaiffer la mêmeliberté ; & vous le devez , fi vous neToulez pas être envers elle, de n;icmeen-vers moi, dune ingratitude inexcu-fable. Je vous parle (inccrement, auhafard de ce qui pourra en arriver, Hvous êtes jamais mon maître. Adieu. 4Î5 COMÉDIE. N A R B A L. Vous VOUS en tiendrez exadement àce que vous venez de me dire? A G É N o K. Oui, je vous le promets. N A R B A L. Voilà dcjà un grand point de ga-gné; il ne me refte plus quà voir m^ 45-4 ABDOLONIME, ACTE V. SCÈNE PREMIÈ G É N O R. \^ u o I ! je ne puis voir Barfîne ! Elleselt enfermée après avoir vu Narbal enpréfence dAbdolonime. Ah ! je ne de-vine que trop quel a été le réiultacde ce fatal entretien : elle a cédé auxinOances de Narbal , elle fe donne àHannon :> ôc cette douleur , qui lui afait chercher la folitude, marque alTezcombien elle sétoit fait deffort. Jy re-connois fa tendrefle pour moi, dont jene puis pas un moinent être en doute :mais enhn, elle a cédé; & je la men plaindre ? na-t-eile pasfait ce quelle a dû , ce que je lui aimoi- même infpiré ? elle la dû , & jelui ai infpiré : mais je ne voulois pointla perdre ; je ne voulois que lui mar-quer tout mon amour. Que dis • je ?Étoit-ce le lui marquer, que lui tenir un COMEDIE. 4j; difcours que je voulois qui fut fanseffet ? Hélas ! que je fuis peu daccordavec moi-même ! Mais quimporte defavoir ce que je veux , ce que jaivoulu ? ne me fuiîit-il pas


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