. Carnet de route d'un officier d'Alpins . assertion. * 4c * (ij Cest là ce quon appelle la manœuvre sur les lignes intérieures, leprototype de la manœuvre napoléonienne. Mais les émules orgueilleux du« Maître » avaient sans doute oublié que, pour quune telle manœuvreréussisse, il nest pas bon de se buter à des généraux qui les égalent, et àdes hommes qui savent se faire tuer autrement que les combattants dIénaou dAuerstœdt. (2) Il faut souligner lextrême habileté du général Sarrail qui, avec deuxcorps darmée seulement, les 5^ et 6«, sut maintenir intangible la placeforte de Verdun, cest-à-dir


. Carnet de route d'un officier d'Alpins . assertion. * 4c * (ij Cest là ce quon appelle la manœuvre sur les lignes intérieures, leprototype de la manœuvre napoléonienne. Mais les émules orgueilleux du« Maître » avaient sans doute oublié que, pour quune telle manœuvreréussisse, il nest pas bon de se buter à des généraux qui les égalent, et àdes hommes qui savent se faire tuer autrement que les combattants dIénaou dAuerstœdt. (2) Il faut souligner lextrême habileté du général Sarrail qui, avec deuxcorps darmée seulement, les 5^ et 6«, sut maintenir intangible la placeforte de Verdun, cest-à-dire le point dappui de droite. Il ne faut pas ou-blier non plus la résistance acharnée des troupes de Lorraine gardant lefront Toul-Epinal. Si, à ce moment-là, le kronprinz de Bavière avait réussià passer entre les deux places fortes et à tomber sur les derrières de notreaile droite, je crois que nous aurions eu loccasion inespérée déses-pérée de nous faire casser la flgure avec honneur. 21 yV:. (Extrait ,1c (icrl)i5villcr. ,i,ir r. lroufé.) Gerbévilleh. — Le clocher de léglise. UN ÉPISODE DE LA BATAILLE DE LA ftlARNE 69 7 septembre. Le bataillon sest reconstitué au nord-ouest de Bar-le-Duc, sur la crête de Vesles. Toute la journée, un par unou par petits groupes, nos chasseurs rejoignent leur unité. (( Les poussins égarés retrouvent laide protectrice deleur mè », sécrie un camarade. Et de fait, il était touchant de voir ces hommes, clopin-clopant, finir par retrouver leur place de combattants. Il fait une chaleur lourde. Nous apercevons au loinvers le nord, dans la direction de Laimont et Louppy-le-Château, de lautre côté du canal de la Marne au Rhin,comme de légers flocons de nuage. Ce sont les éclate-ments des artilleries adverses. Je vais derrière une petite crête pour juger de leffetdu spectacle qui mest offert. Mais je me rends compteque je ne suis pas seul : derrière un arbre, un civil, mu


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