. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. l'appareil conducteur des plantes vasculaires 427 vaisseaux superposés apparaissent de part et d'autre, de sorte que l'on a un peu plus haut deux groupes cribro-vasculaires. Mais pendant un certain temps, la disposition primitive est indiquée par la persistance des vaisseaux intermédiaires et des derniers vaisseaux alternes qui forment ensemble un Y très ouvert et témoignent de l'origine unique du faisceau vasculaire. C'est cet ensemble qui, en se continuant au-dessus, constitue le système conducteur de la nervure médiane du cotylédon. Les deux aut


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. l'appareil conducteur des plantes vasculaires 427 vaisseaux superposés apparaissent de part et d'autre, de sorte que l'on a un peu plus haut deux groupes cribro-vasculaires. Mais pendant un certain temps, la disposition primitive est indiquée par la persistance des vaisseaux intermédiaires et des derniers vaisseaux alternes qui forment ensemble un Y très ouvert et témoignent de l'origine unique du faisceau vasculaire. C'est cet ensemble qui, en se continuant au-dessus, constitue le système conducteur de la nervure médiane du cotylédon. Les deux autres faisceaux criblés primitifs, en se continuant, contribuent à la formation des nervures latérales. Pour cela, chacun des faisceaux vasculaires voisins développe ses vaisseaux intermédiaires du côté correspondant au faisceau criblé, puis ses vaisseaux superposés, de façon qu'on a ainsi un groupe cribro-vasculaire de chaque côté. Ce groupe, par suite, ne correspond qu'à un seul faisceau criblé primitif et à la moitié d'un faisceau vasculaire. Chlorophytum amamense. — La radicule possède trois fais- ceaux criblés et trois faisceaux vasculaires alternes qui se touchent au centre, car le cylindre cen- tral est étroit, de sorte que chaque fais- ceau est formé seulement de deux à trois vaisseaux. Ces faisceaux se continuent dans l'hypocotyle. Un seul des faisceaux vasculaires se continue jusque dans le cotylédon où il est accompagné par les deux fais- ceaux criblés qui l'avoisinent. Dans la base du cotylédon on retrouve donc ces trois faisceaux (fîg. 217) qui présen- tent une alternance bien nette. Au-dessus du départ du faisceau coty- lédonaire, les autres faisceaux demeu- rent sans être représentés pendant un certain temps. Ensuite, ces faisceaux présentent un accélération qui se manifeste par la suppression des phases alterne et intermé- diaire, de sorte que, dès la base de la première feuille, la dispo- tion superposée est seule


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