. Cecile Ou La Petite Sceur . z les Filles de la Sagesse chercherune instruction plus régulière, circonstance quiaurait lavantage de la rapprocher dautres en-fants. Cécile accompagnée dAugustin descendait donctrois fois par semaine à Saint-Symphorien. Ce che-min, habituellement mauvais, donnait souventà la petite fille le plaisir de mettre des sabots. Maurice avaitraison; il est utile aux enfants devoir dautres enfants; lapplication ne suffit pas, ilfaut quelle soit stimulée par lexemple, par ledésir darriver. Cécile qui était toujours la première à Sainte-Radegonde, fut très-étonnée de prendr


. Cecile Ou La Petite Sceur . z les Filles de la Sagesse chercherune instruction plus régulière, circonstance quiaurait lavantage de la rapprocher dautres en-fants. Cécile accompagnée dAugustin descendait donctrois fois par semaine à Saint-Symphorien. Ce che-min, habituellement mauvais, donnait souventà la petite fille le plaisir de mettre des sabots. Maurice avaitraison; il est utile aux enfants devoir dautres enfants; lapplication ne suffit pas, ilfaut quelle soit stimulée par lexemple, par ledésir darriver. Cécile qui était toujours la première à Sainte-Radegonde, fut très-étonnée de prendre rangaprès plusieurs compagnes qui nétaient pas desdemoiselles: elle regardait, elle écoutait dvec sur-prise, mais bientôt elle conquit la place dhon-neur, des bons points et des images; elle se litaimer des sœurs charmées de la voir à la tôte dela classe. Lécole ne fut pas seulement une occasion desinstruire, elle procura aussi des joies nouvellesà Cécile : dans la belle saison, le jeudi, on voyait. £- Augustin survenait pour diriger la balançoire. (Page 51.) ou LA PETITE SŒUR. 51 arriver une bande, de petites filles en compagnieaes sœurs. A la vue des cornettes blanches, Cé-cile sélançait vers sa maîtresse, et, après un bon-jour tendre et respectueux, elle courait vers sescompagnes sans perdre un instant. On allait dansle clos ; une partie de quatre coins, multipliéspar quatre, sétablissait aussitôt ; quelques chutessur lherbe excitaient la gaieté; Augustin sur-venait pour diriger la balançoire, lui seul avait ceprivilège. Pendant que les enfants prenaient leurs ébats,Modeste préparait un goûter; si le soleil nétaitpas trop ardent, on restait au jardin. Il fallaitvoir la gentille enfant faire les honneurs de latable ! Modeste présidait, mais Cécile seule avaitle droit de servir les sœurs, de couper le pain, deverser le lait dans les tasses, doffrir des fruits;elle se croyait une petite reine ces jours-là : ellene fa


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