Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . dont lespasses méridionales, la Chalade et les Is-lottes, étaient restées au pouvoir dun corj)sfrançais. Larmée ennemie, après avoir traversélArgonne à la Groix-aux-Bois et à Grand-Pré, se déploya, le 19, sur les hauteurs quifont face à Sainte-Menehould du côté de laChami)agne, et coui)a aux Français la routede Chcilons. Mais, dans la même journée,10000 hommes de bonnes troupes, arri-vées de Flandre par la route de Rethel, et<ept bataillons de volontaires venaient de;joindre Dumouriez; le lendemain matin, leg
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . dont lespasses méridionales, la Chalade et les Is-lottes, étaient restées au pouvoir dun corj)sfrançais. Larmée ennemie, après avoir traversélArgonne à la Groix-aux-Bois et à Grand-Pré, se déploya, le 19, sur les hauteurs quifont face à Sainte-Menehould du côté de laChami)agne, et coui)a aux Français la routede Chcilons. Mais, dans la même journée,10000 hommes de bonnes troupes, arri-vées de Flandre par la route de Rethel, et<ept bataillons de volontaires venaient de;joindre Dumouriez; le lendemain matin, legénéral Kellermann arriva à son tour, avec15000 honnnes délite, i)ar la route de Vi-tri, et vint se poster en avant du camj) deDumouriez, sur la hauteur de Valmi (i^O sep-tembre). La position de Kcdlermann (tait forte,mais la retraite impossible. Deioge duteilred(; Valmi, il eut été jet« et [)erdu dans desiiiaiais. Une fois à \aliiii, il lallait vaimreou mourir. Dumouriez lit avaUv^t! -^s troupes .sur ladroite et sur la gaucne de Kellermann , r ..^J^y^ ?^.<j^.cL2&--^^~-^_p~=rr_-_^ Kellermann à Valmi. pour le soutenir; mais cétait a Valnii quetout (levait se décider. Lennemi avait plus de 80000 hommesde troupes solides contre GO000, en partievolontaires et nouvelles levées. Le roi dePrusse décida laiiaqu:;. La panique du 10avait conlirmé les Prussiens dans lopinionque la « cohue indisciplinée des jacobins, »connue ils disaient, ne tiendrait pas devantla vieille armée du Grand Frédéric. Lenuenii commenra de sétonner ([uandil vil les soldats de Kcdhïrmann, entasséssur la butte du moulin de Valmi, souteniravec inq)assibililé, trois heures durant, lefeu de soixante canons. Vers dix heures, desobus piMissiiiis llicnt sauter deux (h; noscaissons, et Kcllcrinaun toudta sous soncheval abatlu [)ar un boulet. Le d(sonb(» semit dans nos rangs. LenucMui, voyant notre infanterie ébranlée, forma trois colonnesdattaque et les lança
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