. L'étang des soeurs-grises . assera pas la nuit. — Que faire ! — Ne voulez-vous pas lui serrer la main avant quelle ne meure ; cest sondernier vœu, je crois que cela lui apportera une réelle consolation dans lépou-vantable situation oii elle se trouve. Gontran hésita à peine une seconde. — Vous avez raison, mon ami, dit-il aussitô La pauvre enfant ma étédévouée plus que je ne devais lattendre et je ne lui manquerai pasà sa dernière Je rentre, pour quon ne soit pas inquiet à la villa, et,dans cinq minutes, je reviens. — Attendez-moi ! n allait séloigner. Précourt le retin


. L'étang des soeurs-grises . assera pas la nuit. — Que faire ! — Ne voulez-vous pas lui serrer la main avant quelle ne meure ; cest sondernier vœu, je crois que cela lui apportera une réelle consolation dans lépou-vantable situation oii elle se trouve. Gontran hésita à peine une seconde. — Vous avez raison, mon ami, dit-il aussitô La pauvre enfant ma étédévouée plus que je ne devais lattendre et je ne lui manquerai pasà sa dernière Je rentre, pour quon ne soit pas inquiet à la villa, et,dans cinq minutes, je reviens. — Attendez-moi ! n allait séloigner. Précourt le retint. — Un mot dit-il; vous allez voir mademoiselle de Graç Ehbien, voulez-vous que je vous fasse part dun soupçon qui mest venu ? — dites? fit Gontran surpris. — Si je ne me je crois que mademoiselle de Graçay connaît laprésence de Ninoche à — Y est-ce — Jen suis sûr. — Qui vous fait supposer? LES NUITS DU BOULEVARD 345. Il neût pas voulu mourir sans avoir teau dans ses bras nu bel enfant qui rosseniblait à sa Réjane bieu-aimée. LXÏI — Un détail, répondit Précourt. Quelques semaines après notre arrivée, etquand tout le monde, à lexception du docteur, ignorait encore que nous fus-sions à Nice, on a apporté à Ninoche un bouquet de lilas blanc. — Quel Liv. 44. A. Fayard, éditeur. 44 346 LES NUITS DU BOULEVARD — Cest insignifiant, sans doute ; mais depuis, et cliaque jour, le mêmeenvoi sest renouvelé. — Et vous — Attendez ! cela mavait intrigué tout dabord, jai voulu savoir, et jaiinterrogé le messager. Or, à travers ses réticences, jai fini par comprendre unepartie du secret; déplus, et pour lever tous les doutes, hier soir, comme jeprenais lavis du docteur sur le projet que javais formé de vous venir chercher,il ma tout dit. — Quoi ! — A plusieurs reprises, mademoiselle de Graçay lui a demandé des nou-velles de


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