Revue pittoresque : musée littéraire . sous vingt-quatre heures, sil ne voulait pasexpier la mort de Mariani par six ans de prisonau château Saint-Ange. Ce passeport, signé pourNaples, lui étail expédié par le secrétaire de sonambassadeur à Rome, à la sollicitation de lamarquise de On lui remil en même temps une lettre sous en-veloppe portant sa suscription. Après avoir brisédune main tremblante le cachet aux armes deBéatrice il lut les lignes suivantes, tracées à laliàle : « Je hais lamour, ses droits et ses exigences :» toute espèce de lien meffraie. Lorsque que je(I me suis donnée à v


Revue pittoresque : musée littéraire . sous vingt-quatre heures, sil ne voulait pasexpier la mort de Mariani par six ans de prisonau château Saint-Ange. Ce passeport, signé pourNaples, lui étail expédié par le secrétaire de sonambassadeur à Rome, à la sollicitation de lamarquise de On lui remil en même temps une lettre sous en-veloppe portant sa suscription. Après avoir brisédune main tremblante le cachet aux armes deBéatrice il lut les lignes suivantes, tracées à laliàle : « Je hais lamour, ses droits et ses exigences :» toute espèce de lien meffraie. Lorsque que je(I me suis donnée à vous, vous nétiez déjà plus« pour moi quun souvenir. Mort je vous ai pressé« dans mes bras; vivant, je suis morte pour vous.» La même enveloppe renfermait un billet de10,000 fr. payable a vue sur Torlonia. Desdicadole déchira avec colère el courut se réfugier chez lesFrères Repentants de la villa Cellini où lon villoin du monde, avec lamitié qui vous écoute etla nature qui vous console. JULES \A MARGRAVE. Et elle se précipita vers la porte. Lermile lar-rêla dune main ferme. — Vous ne sortirez pas, Sybille, que vous nemayez entendu jusquà la lin ! margrave ploya sous celte étreinte et souscelte volonté de fer, elle se remit sur lescabelle,tremblante et résignée, la superbe! Le baron deSpilz ferma la fenêtre, alln que nul ne pill les voirjii les écouler. IV. Il y eut, ce jour-là, grande rumeur h la cour,car personne ne put expliquer le mystère répandusur la conduite de son altesse. Elle était sortie seuleavec le jour, ses gens lavaient attendue au bas dela montagne du vieux cbàteau et elle navait quittéles ruines que vers cinq heures après midi. Onajoutait que le comte de Ilauenzern était resté herrer dans le buis, sans que la princesse eut dai-guéy faire attention, lîien nannonçait plus claire-ment une disgrâce. Mais les conjectures les plusliabiles ne pouvaient ni en deviner le motif, ni direqui le rempla


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