La vie privée d'autrefois : arts et métiers, modes, moeurs, usages des parisiens du XIIe au XVIIIe siècle d'après des documents originaux ou inédits: L'enfant . réanciers, sinon quautant de joursaprès le terme escheu. » Cette réforme fut acceptée dautant plusfacilement que, depuis le quinzième siècle,lusage sétait généralisé de dater en indiquantle mois et le quantième, comme nous le faisonsaujourdhui. Rien, dailleurs, navait été mo-dilié dans le calendrier des fêtes religieuses; jenajouterai donc guère aux détails que jaidonnés plus haut sur ce sujet. Pâques, la Pentecôte, la Toussaint et Noë


La vie privée d'autrefois : arts et métiers, modes, moeurs, usages des parisiens du XIIe au XVIIIe siècle d'après des documents originaux ou inédits: L'enfant . réanciers, sinon quautant de joursaprès le terme escheu. » Cette réforme fut acceptée dautant plusfacilement que, depuis le quinzième siècle,lusage sétait généralisé de dater en indiquantle mois et le quantième, comme nous le faisonsaujourdhui. Rien, dailleurs, navait été mo-dilié dans le calendrier des fêtes religieuses; jenajouterai donc guère aux détails que jaidonnés plus haut sur ce sujet. Pâques, la Pentecôte, la Toussaint et Noëlétaient toujours « les quatre bonnes festes*. » Mardi était devenu, dans la langue popu-laire, un juron dérivé de mordieu . Voilà bien des façons, je vous lai dit mardy, mettez-moi cela dans un couvent^! Le jeudi les écoliers avaient une demi-jour-née de congé*. 1 Journal du rèf/ue de Henri III, édit. Michaud, t. XIV,p. 155. 2 Bon. Desperiers, 45® Nouvelle, édit. elzév., t. II,p. 178. 3 Hauteroche, Les bourgeoises de qualité, acte II, se. i.^ Noël du Fail, 25« Conle^ édit. elzév., t. II, p. 187. V\ \. PETITE HORLOGE D ème siècle. \ \ LA MESURE DU TEMPS. 97 Le vendredi etait toujours considéré commeun jour néfaste, prévention qui subsistait en-core au dix-huitième siècle. Le 6 septem-bre 1715, le roi devait venir au Parlementtenir un lit de justice; « mais les dames de lacour firent entendre que cela ne se pouvoitpoint, parce quen France on nentreprenoitet on ne faisoit rien de grand ni de solennelle vendredi . » En 1744, il fallut rendre uneordonnance pour forcer les marins à mettre àla voile le vendredi ?^. Enfin, on prétendait que le samedi, jourconsacré à la Vierge, ne sachevait jamais sansque le soleil se fût montré ^. La plupart des montres construites au sei-zième et au début du dix-septième siècle son-naient en passant, comme les horloges. On entrouverait au besoin la preuve


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