. Bruxelles à travers les âges . ux. La ligne du cirque était presqueentièrement tracée par les voitures, quil fallut renvoyer aux abords de la Sennepour éviter les accidents. « Il était curieux détudier cette foule si hétérogène dans laquelle les piétons setrouvaient en minorité, car tout ce que nous avons de gens tant soit peu comme ilfaut regardait comme un devoir de convenance de paraitre aux courses en voitureou à cheval. Il nest modeste sapin qui nait trouvé pratique ce jour-là, et de vieillesfamilles avaient exhumé pour cette occasion solennelle la vieille voiture qui nétait CHAPITRE


. Bruxelles à travers les âges . ux. La ligne du cirque était presqueentièrement tracée par les voitures, quil fallut renvoyer aux abords de la Sennepour éviter les accidents. « Il était curieux détudier cette foule si hétérogène dans laquelle les piétons setrouvaient en minorité, car tout ce que nous avons de gens tant soit peu comme ilfaut regardait comme un devoir de convenance de paraitre aux courses en voitureou à cheval. Il nest modeste sapin qui nait trouvé pratique ce jour-là, et de vieillesfamilles avaient exhumé pour cette occasion solennelle la vieille voiture qui nétait CHAPITRE II. 141 plus sortie de la remise depuis quinze ou vingt ans. Et tout cela était rempli deriantes figures de femmes qui bravaient courageusement les dangers dune hautetempérature, qui, ce jour-là, se résignaient à la patience, payant trois ou quatreminutes de plaisir par une attente souvent assez longue. Il fallait voir nos cavaliers,depuis le dandy, nonchalamment conduit par son coursier de pure race, jusquau. Porte de é dune lithographie de Borremans. teneur de livres et à lexpéditionnaire qui avaient enfourché le pacifique cheval delouage avec lequel ils ne sentendaient pas toujours; nos brillants officiers venaientmontrer leurs élégantes montures, et nous avons remarqué deux ou trois écuyers delancienne école, raidement placés sur la selle classique à la française, respectablesdébris dune génération passée qui déplore la décadence du cheval normand et lesenvahissements du groom anglais. « Cette foule, la réputation des concurrents, le beau temps, des mesures dordreaussi scrupuleusement maintenues quon peut le faire avec notre population qui nese ploie pas encore à la discipline des programmes des fêtes publiques, tout celaformait un ensemble magique. On y retrouvait cet empressement qui rend si 142 BRUXELLES MODERNE. brillantes les courses anglaises, et, quand un cheval indigène venait à disputer le prixà un ch


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