. Les Français peints par eux-mêmes . s é de çons de bureau. X. B. Il est inutile de se présenter si lon nest muni debons certilicats. A dix heures précises, M. Robillard ouvre ses voici la silhouette : Deux chaises boiteuses font vis-à-vis à une table éclo-pée. Tout à côté se prélasse un poêle, — objet de luxe,— dont le feu nosa jamais rôtir la grille. Dans le fondde la pièce, lœil distingue un amas de paperasses, bienficelées, bien étiquetées, posées sur une étagère quellessemblent écraser. Quelques lithographies enluminées Quelques industriels,


. Les Français peints par eux-mêmes . s é de çons de bureau. X. B. Il est inutile de se présenter si lon nest muni debons certilicats. A dix heures précises, M. Robillard ouvre ses voici la silhouette : Deux chaises boiteuses font vis-à-vis à une table éclo-pée. Tout à côté se prélasse un poêle, — objet de luxe,— dont le feu nosa jamais rôtir la grille. Dans le fondde la pièce, lœil distingue un amas de paperasses, bienficelées, bien étiquetées, posées sur une étagère quellessemblent écraser. Quelques lithographies enluminées Quelques industriels, opostés aux abords de lhôtel des In-valides, guettent, sur le soir, au moment de la retraite, lar-rivée de ces vieux débris de nos .irmées. Lorsquils les voientun peu en goguette, ils sapprochent et les renversent. Lancienne peut plus remonter sur sesjamlies; un compère se présenteet ramène le grognard au corps de garde. Une prime de vingtsous est affectée à ce service. LES AGENTS PAFFAIRFS. 135. sont collées sur le mur et font les frais de la jiarlie nr-lisliquc (le ramcublenient. La plus ap|iarenli, et iioiircause, est loujours celle qui porte pour suscription : M. Crkdit est mort, les mauvais payeurs ioiU lue. La toilclle (lu placeur mérite une dcscriplion A part :Une redingote à la propriétaire lui sert de robe dechambre. Pour ne pas en user les avant-bras , il a soinde les garnir de fausses manches qui viennent se ratta-cher sur les coudes, au moyen dune coulisse ; ses piedsdansent dans de vieilles liges de bottes passées à létatde ]ianloullcs. Ses jambes se cachent dans un méchantpantalon , jadis noir, sur lequel une aiguille savante adissimulé les outrages du temps. Sa tête est surmontéedun bonnet grec à gland de chrysocale ; son toupet estfrisé à neuf, sa plume est derrière loreille. Les clientsne tardent pas à se présenter ; les voilà. Madame Marguerite, trenlc-do\ix ans, cuisinière duMarais, expose fort chaud


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