Ouvrages dramatiques : précédés et suivis de toutes les pièces qui leur sont relatives . s yeux, mes trilles yeux affaiblis par les ans , Kilas ! avez-vous pu le chercher fi long-rems ? Mon bienfaidcur ! mon uls (i), parle, que dois-je faire? Daigne habiter ces lieux , & je ty fers de père. La mort a refpeélé ces jours que je te dois , Pour me donner le tems de macquitter vers toi. Z A M o R E. ^_ Mon père, ah ! fi jamais ta nation cruelle^ Avait de tes vertus montré quelque étincelle !Crois-moi, cefunivers aujourdiiui défolé,Au-devant de leur joug fans peine aurait volé.Mais autant que ton am


Ouvrages dramatiques : précédés et suivis de toutes les pièces qui leur sont relatives . s yeux, mes trilles yeux affaiblis par les ans , Kilas ! avez-vous pu le chercher fi long-rems ? Mon bienfaidcur ! mon uls (i), parle, que dois-je faire? Daigne habiter ces lieux , & je ty fers de père. La mort a refpeélé ces jours que je te dois , Pour me donner le tems de macquitter vers toi. Z A M o R E. ^_ Mon père, ah ! fi jamais ta nation cruelle^ Avait de tes vertus montré quelque étincelle !Crois-moi, cefunivers aujourdiiui défolé,Au-devant de leur joug fans peine aurait volé.Mais autant que ton ame ell bienfaiiante & pure,Autant leur cruauté fait frémir la nature :Et jaime mieux périr que de vivre avec ce que jofe attendre, &: tour ce que je veux ,Cefi de favoir au moins fi leur main fangui-naireDu malheureux Montez e a fini la misère ; Si le père dAlzire hélas ! tu vois les pleurs , Quun fûuvenir trop cher arrache à mes douleurs. A L V A R E cache point tes pleurs , cefTe de ten dé de lhumanité la marque la plus p ACTE SECOND. 153^ Malheur aux cœurs ingrats, & nés pour les forfaits,Que les douleurs dautrui nont attendri jamais !Apprend que ton ami plein de gloire & dannées ,Coule ici près de moi fes douces deflinées, Z A M o R verrai-je ? ^ Alvares. Oui ; cfois-moi, puifTe-t-il aujourdhuiTengager à penfer, à vivre comme lui ! Z A M o R ! Monceze ! dis-tu ? Alvares. Je veux que de fa boucheTu fois inftruît ici de tout ce qui le touche, ^ Du fort qui nous unit, de ces heureux liens,Qui vont joindre mon peuple à tes vais dire à mon hls , dans lexcès Je ma joie ,Ce bonheur inoui que le ciel nous te quitte un moment • mais cefl: pour te fervir ,Et pour ferrer les nœuds qui vont tous nous unir. SCENE I î 1. Z A M O R E , Américains. Z A M o R cieux enfin fur moi la bonté fe déclare ;Je trouve un homme jufte en ce féjour efi: un dieu, qui parmi


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