. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 730 VER fine, fondante, sucrée, douce, un peu musquée, savoureuse, mais quelquefois trop dénuée de parfum. Maturité. â Fin de septembre et commencement d'octobre. Poire Verte-Longue d'Automne. Qualité. â Première, quand son eau est bien parfumée ; deuxième, dans le cas contraire, assez fréquent lorsque l'arbre se trouve en terre froide et / / humide. Historique. â L'origine de cette variété échappe à nos


. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 730 VER fine, fondante, sucrée, douce, un peu musquée, savoureuse, mais quelquefois trop dénuée de parfum. Maturité. â Fin de septembre et commencement d'octobre. Poire Verte-Longue d'Automne. Qualité. â Première, quand son eau est bien parfumée ; deuxième, dans le cas contraire, assez fréquent lorsque l'arbre se trouve en terre froide et / / humide. Historique. â L'origine de cette variété échappe à nos recherches, car je saurais d'autant moins supposer, avec l'auteur allemand Henri Manger (1783, Sysiematische Pomologie, p. 175), qu'elle ait été, sous la dénomination YmmiUM, connue de Pline, que le célèbre natu- raliste romain n'a mentionné aucune poire de ce (Voir , pp. 36-39, la hste descriptive des poiriers cités par Pline. ) Mais , je puis l'assurer, dans notre pays on la cultive partout, de- puis quatre siècles environ; et déjà la Quintinye, directeur des vergers de Louis XIV, le constatait avant 1688 : « C'est â disait-il â une de ces poires anciennes que tout le monde connoit d'une abondance merveilleuse qui n'a nulle apparence de marc et doit-être considérée comme un fruit important, lors de sa parfaite maturité On lui reproche que si elle ne vient dans une terre sèche et douce elle court ordinairement de n'avoir qu'une eau fade et » {Instrut- tionspour les jardins fruitiers et potagers, 1690-1739, t. I, pp. 2S1-252.) Le premier de nos pomologues qui parla de cette espèce, fut le procureur du roi le Lectier. Elle faisait partie des 260 poiriers dont il publia les noms en 1628, dans le Catalogue de l'immense pépinière qu'il créait à Orléans vers 1598. Alors elle s'appelait uniquement Petite-Mouille-Bouche. En 1653 il en était encore a


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