. L'âme d'un peuple africain. Les Bambara, leur vie psychique, éthique, sociale, religieuse . sesmembres, les t^-n-deou, offrent le boire et le manger au villageentier. durant deux et trois jours. Les femmes, elles aussi, contri-buent pour leurpart a la hideuse beuverie, lein reine (fama, massa)- tout en seffacant devant le to-n-tigi, chef du fla-n-to, pretre dungolo, qui gaspille saus compter le produil du champ travaille parses sujets au temps de lhivernage - - distribue force noix de kolaet ajoute encore au dlo qui pourtant coule ä llot. La biere se boit en plein air, sur la place publique,
. L'âme d'un peuple africain. Les Bambara, leur vie psychique, éthique, sociale, religieuse . sesmembres, les t^-n-deou, offrent le boire et le manger au villageentier. durant deux et trois jours. Les femmes, elles aussi, contri-buent pour leurpart a la hideuse beuverie, lein reine (fama, massa)- tout en seffacant devant le to-n-tigi, chef du fla-n-to, pretre dungolo, qui gaspille saus compter le produil du champ travaille parses sujets au temps de lhivernage - - distribue force noix de kolaet ajoute encore au dlo qui pourtant coule ä llot. La biere se boit en plein air, sur la place publique, et toutle monde, hommes, femmes et enfants, sont lä hurlant, dansant,se soülant. Assis sous un goua ou hangar recouvert de nattes 1 Dans le Bani chaque enfant se flagelle lui-meme. Cette eoutume sansetre generale, sc rencontre dans beaucoup <lc § 2. Gfiina du Seme groupe, les huit eategories dos gnina puissants. 113 grossieres, le to-n-tigi, entoure de ses acolytes (le siere, le djeli, ledjalatike, siege ä la place dhonneur, cest lui qui dirige la beuverieet les danses. II est vraiment roi en ces jours, au moindre signe,an moindre geste, au moindre mot, tous lui obeissent. Quand il seleve pour gambader ou faire la roue en face des tambours, on luirend les honneurs, tous les adeptes poussent (k^ you ijou, agitentleurs calottes (bau fla), et cest ä qui lui prendra son fusil, salance, son bäton, sa hache et lui marquera le pas pour la la langue lui demange, il taut quil parle, il sent le besoin dejeter un ordre, de remercier, dimposer uu leger tribut ä sa troupe,et son griot accourt se mettre ä ses cötes. 11 repete mot pour mot,phrase par phrase, le discours de son chef, parfois meme il ajouteune reflexion de son cru, certains Bambara ont une pointe despritet trouvent fort bien le mot pour rire. Tout comme au
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