Jezennemours : roman dramatique . d&C feul Maître, le Monarque abiblu delunivers. Tandis quoccupé dun travailmercenaire , je louerai mes bras & ven-drai les inflans de ma vie, mon cœurlibre de lefclavage nécoutera que lesfentimens dont tu daigneras le péné netadrefle aucune prière , que pour-rois-jete demander ? tu fais mieux quemoi ce quil me faut ; je crains detadreffer des demandes indifcrettes ;je te crie feulement que je fuis foible ,& que jai befoin de toi. Quand je voisTome IL I 9B JE ZEN NEMOURS, cette foule doifeaux trouver leur nour-riture .& remplir enfuite lair de leurscris
Jezennemours : roman dramatique . d&C feul Maître, le Monarque abiblu delunivers. Tandis quoccupé dun travailmercenaire , je louerai mes bras & ven-drai les inflans de ma vie, mon cœurlibre de lefclavage nécoutera que lesfentimens dont tu daigneras le péné netadrefle aucune prière , que pour-rois-jete demander ? tu fais mieux quemoi ce quil me faut ; je crains detadreffer des demandes indifcrettes ;je te crie feulement que je fuis foible ,& que jai befoin de toi. Quand je voisTome IL I 9B JE ZEN NEMOURS, cette foule doifeaux trouver leur nour-riture .& remplir enfuite lair de leurscris dallégreffe, je marche avec con-e dans le f entier de la vie. Les plusgrands maux viendroient maccablerque je te louerois encore , fur de nemêtre point trompé. Celle en qui jecroyois trouver tout le bonheur de mavie a difparu. Après ce coup affreuxauquel je dois me foumettre, je rece-vrai avec réfignation tous ceux que tamain voudra minfliger. Tu fais, grandDieu ! tu fais ce que tu dois faire de nous !. ROMAN-D RAMAT I QUE. 99 CHAPITRE Lî. Effets de la fympathie* Çy est ainfi que Jezennemours remplide la plus forte confiance, & de la plusferme réfolution fe mit en devoir degagner la vie. 11 cherchoit la premièremaifon où il pourroit exercer fon cou-rage. A-peine eut-il fait quelques pas ,quil rencontra devant lui ce noble Vieil-lard qui savançoit lui tendant la mainavec un air —Jeune-homme ,dit-il, û aucune affaire preffée ne pré-cipite vos pas , sil vous eft permis devous arrêter, offres ;ma maifon eCt à trente pas dici, venezy faire un féjour aviez long , pour quenous puifîions nous connoître récipro-quement. Je ne vous en dis pas —Monfieur , reprit Jezen-nemours , je veux travailler. Ces mains I 1 100 J E Z E N NEMOURS, font faites pour les plus rudes travaux ,& je naccepte rien quau prix de mesfervices. Dailleurs votre générofuémeft chère, augufte Vieillard. ... Jene vous cache point, ajouta-t-il,
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