La Lecture . durent, jusquà leur dernier jour, avoir à leurporte un « aboyeur, » cest-à-dire un employé chargé dannon-cer à haute voix le spectacle aux passants et de faire un boni-ment pour attirer la foule. Le Luxembourg, à sa naissance,portait dailleurs officiellement le titre de « théâtre forain duLuxembourg. » Le théâtre Comte portait, lui, le nom de son fondateur, Comte,prestidio-itateur fameux alors pour son extrême habileté. Il séta-blit en ISI7 rue du Mont-Thabor, sur lancien emplacement duCir(pie-( )]ympique. Son spertade se composait uniquement ali>rs ACTEURS ET ACTRICES DAUTREFO
La Lecture . durent, jusquà leur dernier jour, avoir à leurporte un « aboyeur, » cest-à-dire un employé chargé dannon-cer à haute voix le spectacle aux passants et de faire un boni-ment pour attirer la foule. Le Luxembourg, à sa naissance,portait dailleurs officiellement le titre de « théâtre forain duLuxembourg. » Le théâtre Comte portait, lui, le nom de son fondateur, Comte,prestidio-itateur fameux alors pour son extrême habileté. Il séta-blit en ISI7 rue du Mont-Thabor, sur lancien emplacement duCir(pie-( )]ympique. Son spertade se composait uniquement ali>rs ACTEURS ET ACTRICES DAUTREFOIS GG de séances de physi({ue amusante, de tours dadresse et de petitesscènes dialoguées. En 1822 il alla sinstaller au passaae des Pa-noramas et en 1827 au passage Choiseul, dans la salle occupéeaujourdhui, après avoir été fort aarandie, par les Bouffes-Pari-siens. Il devint un théâtre denfants, et lon y vit des bambinsde six à douze ans jouer la comédie, chantea- et danser dune. Déjazet. façon fort aima])le. A partir de ce moment Comte lui donna letitre de théâtre des Jeunes-Élèves, avec cette devise : Par los mœur>i, le bon troût, niodostonient il In-illo,Kt sans dan,i:ii la nièro y eondnira sa tille. Mais le public continua de lappeler théâtre Comte. Cest .sur sespetites planches que se sont formés beaucoup dartistes qui .sefirent un nom plus tard sur des scènes importantes. On citaitparmi eux Francis([uc jonue, Émib- Taiç-ny, Charles Pérey, Hya- ar, LA LECTURE ILLUSTREE cintlie, Colljrun , Calvin, M*^ Atala Beauchêne, Aline Duval,Clarisse Miroy, etc. A lépoque où nous sommes, lOdéon nétait certes pas unthéâtre nouveau, mais il introduisait dans son genre et dans sonrépertoire un élément nouveau et assez singulier, lélément mu-sical, qui faisait de lui une scène semi-lyrique. Toutefois, si, àpartir de 1824, on lui accorda lautorisation de joindre lopéra àla tragédie et à la comédie, ce fut à la condition de
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