Revue de l'art chrétien . cimetièrenouveau pour suppléer à linsuffisance de lancienfut décrété en 1467 (). Mais, longtemps aupara-vant le terrain qui nous intéresse était occupépar des immeubles et séparé par une ruelle de lapartie du cimetière qui forme maintenant laplace Marguerite. En effet, dès 1447, le proprié-taire de deux maisons contiguës nommées dePapegay et de Geleyde obtenait du collège éche-vinal lautorisation détendre sous la ruelle em- pierrée (onder t steenwegsken) longeant le cime-tière, les caves quil avait construites (). Cescaves ont existé jusque dans ces derniers
Revue de l'art chrétien . cimetièrenouveau pour suppléer à linsuffisance de lancienfut décrété en 1467 (). Mais, longtemps aupara-vant le terrain qui nous intéresse était occupépar des immeubles et séparé par une ruelle de lapartie du cimetière qui forme maintenant laplace Marguerite. En effet, dès 1447, le proprié-taire de deux maisons contiguës nommées dePapegay et de Geleyde obtenait du collège éche-vinal lautorisation détendre sous la ruelle em- pierrée (onder t steenwegsken) longeant le cime-tière, les caves quil avait construites (). Cescaves ont existé jusque dans ces derniers étaient vastes mais peu remarquablesf];f^.( partie qui sétendait sous lancienne Geleyde,devenue La Galère, était divisée par une épine detrois colonnes grossières, disposées perpendicu-lairement à la façade qui donnait sur la placeMarguerite. Une autre partie, de plan rectangulaire, séten-dait sous lancienne ruelle, incorporée depuislongtemps à la place, devant la façade de deux. iVdcz ^jtttqufci Fig. 5. — Souterrains près de la collégiale de Saint-Pierre à Louvain. maisons, dont lune fait le coin de la place et dela rue des Juifs. Il ne peut sagir ici dune crypte. Cependant Van Even se base uniquement surlacte que nous venons de citer pour prouver quele sanctuaire souterrain fut converti en dans cet acte il sagit dagrandir des con-structions récentes et non de changer leur desti-nation. A côté de ces souterrains et plus près de léglisesen trouvait un autre très soigneusement con-struit. Il était couvert de voûtes à nervures etdivisé en trois travées par deux colonnes trapues(fig. 6). Autrefois on y avait accès par un escalier I. l^an Even, p. 205 et 220. qui, de la ruelle longeant le cimetière, descendaitdans un corridor bordant le souterrain au sud etsouvrait par une large baie sur la travée centralede celui-ci. Beaucoup de nos souterrains ancienssouvrent sur la voie publique par un large esca-lier en pi
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