Au Rhin gaulois . CHAPITRE VI LA V E NI R Le Rhin a été notre frontière, il nelest plus : telle est la conclusion deTHistoire. Or, une nation comme la France nepeut accepter sans déchoir la perte delhéritage ancestral. Pacifistes et Belliqueux. Et si nous voulons à la lueur du passé,examiner lavenir, nous constatons da-bord la présence de deux partis : le pre-mier pense que lère des grands com-bats est close, quil faut tout tenter pouraméliorer les rapports entre les deuxEtats, et chercher la solution amiable,— qui nest pas la solution élégante, —à la remorque des philosophes et des hu-manitar


Au Rhin gaulois . CHAPITRE VI LA V E NI R Le Rhin a été notre frontière, il nelest plus : telle est la conclusion deTHistoire. Or, une nation comme la France nepeut accepter sans déchoir la perte delhéritage ancestral. Pacifistes et Belliqueux. Et si nous voulons à la lueur du passé,examiner lavenir, nous constatons da-bord la présence de deux partis : le pre-mier pense que lère des grands com-bats est close, quil faut tout tenter pouraméliorer les rapports entre les deuxEtats, et chercher la solution amiable,— qui nest pas la solution élégante, —à la remorque des philosophes et des hu-manitaristes, de Napoléon I^^ lui-même,quand il disait : (( Tant quon se battraen Europe, ce sera une guerre civile )>.Dans cet esprit il fonde des ligues franco-allemandes, il escompte la continuationde favorable au négoce, aux re-lations Le second déclare tout net : La ques-tion du Rhin est une affaire dhonneurqui ne peut se résoudre que dans lesang ! La paix actuelle


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