. Le Défenseur : journal religieux, politique et littéraire . de létat dans la nouvelle loi des élections, etqui se tranquillisent là-dessus, bien persuades quecette loi àe providence passera indubitablement 5quils apprennent que la France, et nous lavons dit ( 384 )peut-être les premiers , ne seioît point sauvée uni-quement par une bonne loi délections; et que celle-là même qui existe encore aujourdhui, placée souslinfluence dune administration dévouée au trône,produiroit des résultats meilleurs que la loi la plusexcellente, sous une administration telle que nousVont faite les quatre années q


. Le Défenseur : journal religieux, politique et littéraire . de létat dans la nouvelle loi des élections, etqui se tranquillisent là-dessus, bien persuades quecette loi àe providence passera indubitablement 5quils apprennent que la France, et nous lavons dit ( 384 )peut-être les premiers , ne seioît point sauvée uni-quement par une bonne loi délections; et que celle-là même qui existe encore aujourdhui, placée souslinfluence dune administration dévouée au trône,produiroit des résultats meilleurs que la loi la plusexcellente, sous une administration telle que nousVont faite les quatre années qui viennent de sé«couler. Je suivrai, autant quil me sera possible, le coursde cette discussion , moccupant beaucoup moinsde ce qui sera dit pour et contre la loi, que des vé-rités et des erreurs politiques que pourront présenterles principaux orateurs, à loccasion de la loi. Le DjÉFENSEUR. \\AVV\V\,\Wk-VV* WWVXWWVX K^W VV\ VV\WWVWXX VV\ i*VvwV\ WXVW\,VV\AA\VVVVX V «A^V^ v\\ \.\^ LE DEFEN Sur Vemploi de quelques temps du verbe Ê Je crois quon peut juger avec certitude de létatintérieur dune société par les différentes manièresdont la famille y emploie le verbe être. Partout où la fauiille peut dire avec confianceJe suis Qtje serai , il y a sécurité de possession pourle présent, garantie de propriété, et même espoirfondé davancement et de progrès pour lavenir ; etcest tout ce que les hommes peuventdsinander dela société, et fout ce que Dieu même leur a donnépour leur bonheur temporel. Mais dans une société en révolution, aucunefamille ne peut dire Je suis , et moins encore^eserai ; il ny a plus ni présent assuré , ni avenir ga-ranti, ni possession tranquille, ni propriété invio-lable, ni espérances fondées , et les temps du verbechangent comme les temps de la sociéttf. Alors beaucoup de familles disentyai été; motdouloureux, mot cruel, mais qui exprime un dé-placement de propriété, et non un changementdétat de l


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