. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 11- MARS 435 tiques. La première paire de stigmates se trouve sur le premier segment thoracique, la deuxième à l'extrémité du dernier segment abdominal. Ce dernier, toujours allongé, a la forme d'un siphon et présente 4 expansions plus ou moins grandes, qui entourent les stigmates et qui portent de longs poils s'épanouissant en éventail. Ces poils enduits par la substance grais- seuse que sécrètent les glandes péri- stigmatiques, permettent à la larve, lorsqu'elle est submergée, de main


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 11- MARS 435 tiques. La première paire de stigmates se trouve sur le premier segment thoracique, la deuxième à l'extrémité du dernier segment abdominal. Ce dernier, toujours allongé, a la forme d'un siphon et présente 4 expansions plus ou moins grandes, qui entourent les stigmates et qui portent de longs poils s'épanouissant en éventail. Ces poils enduits par la substance grais- seuse que sécrètent les glandes péri- stigmatiques, permettent à la larve, lorsqu'elle est submergée, de main- tenir hors de l'eau les stigmates posté- rieurs. La tête de ces larves rappelle, dans ses traits généraux, celles de Tvichocera ou de Rhyphus. Le corps de la larve, plus ou moins pigmenté, est couvert de nombreux poils chitineux, souvent digités à leur extrémilé. En outre, on trouve sur la face dorsale des segments des plaques chitineuses plus foncées que le reste du corps. Ces formations existent, soit sur chacun des segments {Pericoma), soit sur les derniers segments abdominaux {P.^y- choda). Enfin chaque segment porte un certain nombre de longs poils sen- soriels. La présence du siphon respira- toire indique à lui seul que les larves de ces Psychodides vivent dans des matières très liquides où elles sont souvent submergées. Ceci est vrai pour toutes les larves des Psychodides connues jusqu'ici ; mais tandis que les unes (comme Psychoda phalenoïdes, P. sexpunctata, P. schi- zara, Pericoma nubila, Phlehotomus et autres) vivent dans les matières animales ou végétales en décompo- sition et très liquéfiées, les autres (comme Ulomyia, Mat^uina ou Péri- coma californica) vivent dans les ruisseaux ou les cascades. Quant à Maruim et Pericoma californica, leurs larves, étudiées par F. Millier et Kellogg, présentent des adapta- tions comparables à celles des larves de Bl


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