Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . tant fi tu es tenré,tu ne dois toutefois penfer,quetu fois delaifTé de Dieu,ou que tu luy fois peu agréable, oumoinsiufte&parfaid. Souuienne toyqueS. Paul, apr
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . tant fi tu es tenré,tu ne dois toutefois penfer,quetu fois delaifTé de Dieu,ou que tu luy fois peu agréable, oumoinsiufte&parfaid. Souuienne toyqueS. Paul, aprèsauoir veu la diuine elTcnce, a efté aiTaïUy de tentatiô char-nelle , laquelle Dieu a permis quil enduraft , à fin quil nefiift tenté dorgueil. En quoy lhomme doit prendre garde,que S. Paul, qui eftoit vn vaifleau deledion, & qui auoiccftc rauy iufques au tiers Ciel, eftoit toutefois en dangerde f enorgueillir de fes vertus, comme luy mefme le tef-moigne. Afin, dit-il, que la grandeur des reuclations nemellcuaft,laiguillon de la chair ma efté dôné pour fur toutes autres tétations, lhomme fe doicprincipalement munir contre la tentation dorgueil : carceft la racine de tous maux: contre quoy y a vn fcul reme-de:ceft de nous fouuenir toufiours , que Dieu feft humiliépour nous iufques à la Croix, & que la mort nous a mal-gré nous iufques là humilia, quil nous faut eftic viandeaux tiVRESËPTIEMI. 61^ Unafurecrforce de UuiHue, oà quieîkfrt ou nuit* C H A p. 33. I par trop fouuent on vfe de Laidues en (à-lades, finon quon y méfie de la Roquette,&(iu Crclfon Alenois, & du Targon , quied vne herbe fort approchante de lherbe àcfternuer, certainement elles nuifent foreauxyeux,&debihtentlaveue, àcaufequel-les engrofilirent iesefpnts vifuels ,& ofFufqucnt lhumeurcryftalline. Les anciens ne la mangeoient à lentrée de ta-ble, ains feulement à lillue, ainfi que recite Martial: Martial,X4 laitl^t iad<i des anciens joulo t^fire le dern
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